Dix-neuvième de Ligue 2 avant la 31e journée du championnat, le club de QRM a vu certains de ses concurrents pour le maintien prendre un avantage déjà significatif ces derniers temps. Frustré de sa défaite face à Caen la semaine dernière et de la situation dans laquelle se trouve son équipe, Jean-Louis Garcia n’a pas encore rendu les armes et imagine encore un avenir positif pour son équipe qui ne semble pas non plus résignée. Mais le temps commencer réellement à manquer et les Quevillais ont tout intérêt à l’emporter ce samedi, même à Rodez, chez le 5e qui ne peut plus s’arrêter de marquer.
À lire aussi >> QRM – FC Rouen : le projet de fusion est loin de faire l’unanimité
« Mon état d’esprit est toujours dans la combativité, dans la croyance, dans l’instant présent. Là, aujourd’hui effectivement on est dos au mur. Les deux derniers matchs à domicile, on ne prend qu’un point ce qui nous met dans une situation beaucoup plus compliquée que deux matchs en arrière. Et ce malgré des contenus qui nous laissent penser qu’on peut faire beaucoup mieux. Cette deuxième mi-temps contre Caen était juste incroyable de notre part, en termes de production, de jeu, d’occasions créées… C’est juste incroyable de ne pas être récompensé ne serait-ce que par un point. C’est dur parce que derrière, les conséquences sont importantes. On est dos au mur, je ne crois qu’à une chose : il faut continuer d’y croire, être combatifs et ne pas se projeter plus loin que le match contre Rodez. »
« Il reste huit matchs à jouer, donc beaucoup de points à prendre. Mathématiquement, on est encore en vie et on a vu des choses bien plus surprenantes dans le football qu’une équipe qui reprend sept points pour rattraper son retard ! Il faut faire les choses les unes après les autres. Maintenant, chaque match est déterminant pour notre avenir. On va aller à Rodez avec l’intention de faire un très, très gros match et de l’emporter. C’est notre objectif initial. »
Sept points de retard, rien d’insurmontable
« Forcément ! Sinon moi j’arrête, je fais mes valises et je rentre à Bordeaux ! Quand on est des compétiteurs, on ne lâche pas. C’est dans mon ADN. Je n’ai rien eu facilement dans ma vie, même pas en tant qu’entraîneur. Quand je suis monté avec Troyes, en janvier on était à plus de 7 points de la troisième place qu’on est allés chercher et qui nous a permis de monter en Ligue 1. On n’a pas le droit, alors que mathématiquement les choses sont possibles, de ne pas y croire. Si nous gagnons notre prochain match, on peut être à quatre points. Je sais qu’on peut bousculer n’importe quelle équipe à domicile si on fait une deuxième mi-temps comme contre Caen. Celui qui, dans l’entourage de l’équipe, n’y croit pas, je vais l’écarter hein ! Je vais le mettre loin de nous. »
Des absents et un retour
« Steven Fortes s’est fait mal hier en fin de séance, une petite lésion au biceps fémoral. Il est au repos, on va faire des examens en début de semaine prochaine. Garland Gbelle est out aussi suite à une autre lésion musculaire, peut-être un peu moins grave, mais il est forfait pour ce match. On a le retour dans le groupe d’Alan Do Marcolino, suite à son problème de mollet. Je pense qu’il est à ma disposition. Kayne Bonnevie est encore immobilisé, on lui enlève l’attelle bientôt. »
Photo QRM
