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Bordeaux – Albert Riera : « Ce que je veux, c’est donner tout ce que j’ai à ce club que j’adore »

S’il n’a pas été excellent samedi dernier contre Paris, le jeune Emmanuel Biumla va manquer à Bordeaux sur les derniers mois de la compétition. Le défenseur central a en effet rechuté de sa blessure à l’ischio-jambier et va devoir manquer les huit dernières journées selon son entraîneur Albert Riera, qui était en conférence de presse avant le déplacement chez une équipe de Caen redoutable dans cette Ligue 2. L’Espagnol a tout de même tenu à rassurer les journalistes et les supporters ce jeudi 4 avril, alors que le FCGB n’a pris que trois points en quatre journées de championnat.

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« On est bien. Avec moi, vous le savez, s’il y a bien une chose dans laquelle je suis bon – parce qu’en entraîneur, ce n’est pas le cas (il ironise), c’est dans le vestiaire. Je ne vois personne qui lâche, tout le monde est connecté. Je ne suis pas le père, je ne suis pas la police, je suis l’entraîneur. J’essaye de faire en sorte que tous les joueurs se sentent connectés et que tous les joueurs se sentent importants. En ce qui me concerne, je donnerai tout jusqu’au dernier jour. L’énergie, la passion, l’organisation, le plan… Je ferai tout, de la même façon que l’on gagne, que l’on fasse match nul ou que l’on perde. Après, il y a les joueurs aussi, mais chacun doit prendre ses responsabilités. C’est pour ça que c’est un jeu d’équipe, on parle de collectif, si on pense seulement à l’individu, il y a d’autres sports à faire. Nous, on est une équipe. On doit penser à tous les autres, en faisant chacun le travail. Si chacun prend ses responsabilités, l’équipe va s’améliorer et c’est ça qu’on veut. Je dois tout faire pour que mes joueurs s’améliorent chacun un peu, le maximum possible. »

Les erreurs commises contre le PFC

« Les trois buts qu’on a pris sont évitables. Ils étaient très faciles, ça c’est vrai. On parlait d’un manque d’intensité, d’agressivité, c’était le cas, les joueurs ont senti ça aussi. On a vu la même chose à la mi-temps, parce qu’on est connectés, et ensuite on a vu la différence en deuxième mi-temps. En deuxième période, on n’a fait que regarder en diagonale (en direction du but de Paris, ndlr.). Au niveau du résultat, un match nul ce n’est pas suffisant. Mais au niveau du jeu, je suis content. »

La forme de l’équipe

« Trois matchs nuls et une défaite… les sensations ne sont pas mal mais c’est vrai qu’à la fin, on doit gagner. Heureusement, on se sent bien. Quand le feeling n’est pas bon et que tu dois préparer le prochain match, que tu as la tête vers le bas… Non, on se sent bien. On verra où on arrivera à finir, on essaye tous de faire le maximum. Ce que je veux, c’est donner tout ce que j’ai à ce club que j’adore, que j’aime. Qu’on me dise « Albert, tu a tout donné ». Après, si ça n’a pas suffi, je ne pourrai pas faire plus. C’est la vie. Je fais mon maximum pour donner le meilleur de moi-même à cette équipe, et je ne demande pas à mes joueurs de faire ce que Messi ou Mbappé font, non. Juste le maximum de ce qu’ils sont capables de faire. Après, si on fait des centres bien, des buts encore mieux, c’est bien. Mais ce sont des choses que l’on ne peut pas contrôler, parce qu’il y a des adversaires aussi. »

Quel avenir pour les Girondins et pour Riera ?

« Parler du futur, c’est un peu compliqué en ce moment. Vous savez aussi que je parle toujours de football et ça, ça se passe aujourd’hui. Pour demain, j’ai déjà un peu préparé l’entraînement mais peut-être que je vais le changer ! Après demain, je ne sais pas. Le projet, pour moi, c’est de sortir à l’entraînement, de sentir « la flamme » qu’ont les joueurs et qu’on finisse l’entraînement avec des sensations magnifiques. Que les joueurs se soient fait plaisir, qu’ils se sentent heureux de la profession qu’ils ont et du fait de jouer. C’est ça le projet d’aujourd’hui […]. Si on doit parler de l’avenir, il faut se demander : quelle équipe est-ce que j’aurai ? Quelles possibilités est-ce que j’aurai ? Qui prend le club ? Ce n’est pas le moment de parler de ça, c’est facile à comprendre. S’ils (les dirigeants) sont contents, moi je suis content. Mais ça sera pour après. »

Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport

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