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« À tous les coups, Furlan ne connaissait pas mon nom » : Ryan Ponti raconte sa mauvaise expérience à l’AJ Auxerre

Si vous êtes un suiveur occasionnel de la Ligue 2, le nom de Ryan Ponti ne vous dira pas forcément grand chose mais  les supporters auxerrois les plus assidus aux dernières saisons du club bourguignon connaîtront ce milieu latéral gauche. Le joueur de 25 ans, qui évolue désormais à Orléans mais qui est passé par l’équipe réserve de l’AJA après avoir été recruté de la JS Saint-Pierroise (La Réunion) avec une promesse d’intégrer le groupe professionnel n’aurait, selon ses dires, pas vu la promesse qui lui était faite être respectée. Dans un entretien accordé à Ouest-France, où il se dit revanchard et avoir envie de prouver à l’avenir, espérant accéder à la Ligue 2, le jeune homme également passé par Bourg-en-Bresse raconte ses déboires en Bourgogne entre 2020 et 2022, qui ont bien failli lui faire arrêter le football et abandonner ses ambitions.

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« Je n’ai jamais intégré le groupe professionnel, parce que le coach (Jean-Marc Furlan) ne voulait pas de moi, ne voulait rien savoir de moi. C’était clairement un personnage assez spécial. Hormis la dernière saison où je faisais quelques bancs de touche en Ligue 2 et les entraînements avec l’équipe professionnelle, j’ai passé mon temps avec la réserve. Je ne me suis jamais qualifié comme un joueur professionnel. Au total, j’ai dû faire dix feuilles de matches en Ligue 2, mais jamais je ne suis entré sur le terrain […]. Tu sais que tu es là pour le nombre, pour boucher les trous car il y a des blessés ou des suspendus. Mais tu ne peux rien dire, tu dois rester professionnel et fermer ta bouche. À tous les coups, Furlan ne connaissait pas mon nom. »

« Plusieurs fois j’ai voulu baisser les bras, rentrer chez moi, car j’étais dégoûté, mon ego était touché. Il faut savoir que je n’ai jamais triché, je faisais énormément de sacrifices. À ce moment-là, le staff de l’équipe réserve (David Carré, Sébastien Puygrenier et Rudy Slepko, ndlr.), que je ne remercierais jamais assez, m’a beaucoup aidé à relever la tête et à ne pas abandonner mon rêve. J’ai donné le maximum de moi-même en National 2, et ça m’a permis de rebondir. »

Source : ouest-france.fr

Photo Daniel Derajinski/Icon Sport

Vos commentaires :

  1. Bertilou

    Faut peut être lui dire au garçon que le coach a appris sa signature après qu’il ait déjà signé et que la direction l’a pris pour jouer avec la réserve..

    1 réponse

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