Pas bonus « confiance » pour Valenciennes ce samedi après-midi, après sa défaite contre l’AS Saint-Étienne ! Le VAFC n’aura pas vraiment fait le poids face à une très solide équipe visiteuse, qui a justifié l’écart au classement entre les deux formations de Ligue 2 sur cette 30e journée du championnat. À trois jours du déplacement au Groupama Stadium pour affronter l’OL en demi-finale de la Coupe de France, l’entraîneur du club du Hainaut Ahmed Kantari a fait le bilan de cette rencontre face à la presse.
À lire aussi >> VAFC – Anthony Knockaert : « Tout le monde avait la tête à Lyon »
« On a manqué d’engagement, c’est clair, sur tous les aspects. En deuxième mi-temps, on a existé un peu. Bien sûr que les joueurs avaient la tête à Lyon. Mais est-ce que c’est une excuse ? Non. Si les joueurs veulent exister sur le match à Lyon, ils vont devoir en montrer beaucoup, beaucoup plus que ce samedi. Quelques prestations ont été intéressantes, d’autres moins. J’y réfléchirai à tête reposée. Quand tu perds 2-0, oui, ce match-là te gêne (au niveau d’un calendrier resserré) parce qu’il faut digérer la défaite. On est là pour haïr la défaite. On peut perdre un match, ce n’est pas ça le problème. Mais il faut que les joueurs en fassent beaucoup plus. »
« Saint-Étienne est une très bonne équipe de Ligue 2, mais Lyon, ça sera un ou deux crans au-dessus […]. Quand on est bas, il faut toujours empêcher l’adversaire de centrer, empêcher l’adversaire de frapper. Et après, c’est le marquage ! Si on est en un contre un avec son homme, il faut tout faire pour le gêner ou le déranger. Le deuxième but (marqué par Cardona), on l’a vu en vidéo, ça tournait encore dans le vestiaire juste avant le match. Moi, de mon banc, je ne peux pas aller au duel avec Cardona. Le foot, c’est avant tout une histoire de duels, et on a gagné trop peu de duels. »
« S’il y a bien un match où il ne faudra pas faire de calculs, c’est bien mardi. Il faudra mettre ses tripes, ce qu’il faut pour être le plus incisif et le plus efficace possible, le plus chirurgical possible. Si on veut être dans la bagarre, être dans le combat mardi, il faudra être beaucoup mieux qu’aujourd’hui physiquement et répondre présent. »
Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport
