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Bordeaux – Albert Riera après Paris (3-3) : « À chaque match, Zuriko Davitashvili doit être le MVP »

Décidément, ces Girondins ne font rien comme les autres. Menés 2-0, puis revenant à 2-2 juste après la mi-temps avant de concéder un penalty, puis d’égaliser en toute fin de match grâce à un but de Pedro Diaz… Les trois superbes réalisations de Bordeaux permettent donc d’arracher un match nul ce samedi soir en Ligue 2, ainsi qu’un point qui éloigne l’équipe un peu plus de la zone rouge (désormais à cinq longueurs) mais qui laisse des équipes du haut de tableau comme Rodez, cinquième, s’échapper. « Moi, je dis bravo aux joueurs d’être revenus au score après avoir été menés 0-2. Ce n’est pas facile », dit justement Albert Riera en conférence de presse, tout en encensant son ailier géorgien Zuriko Davitashvili, un buteur qui a vécu une semaine fantastique avec la qualification de sa nation pour l’Euro 2024 en Allemagne.

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« Je ne suis pas surpris du bon match fait par Zuriko Davitashvili, parce que je le vois à chaque entraînement. Mais je le dis à lui comme aux autres joueurs : à chaque match il doit être le MVP. C’est un joueur qui a les qualités pour le faire, il doit faire le match qu’il fait ce soir chaque semaine, à chaque fois. On en attend beaucoup de lui. Il faut qu’il continue, qu’il nous aide, pas seulement techniquement mais aussi par son travail parce que c’est un mec qui donne tout. Mais je suis content de mes joueurs, ils sont tout donné. Après, c’est normal qu’il y ait des petites erreurs, j’espère qu’on va pouvoir régler les petites erreurs de notre ligne défensive, on va travailler pour ça. »

« Avec le ballon, on a fait ce qu’on pouvait. Je trouve qu’on a fait un bon match, mais si tu te fais avoir par des ballons en profondeur… C’était le dégagement de Manu (Biumla) et l’erreur de Kalle (Johnsson), les deux erreurs qui nous ont coûté deux buts. Sinon, en règle générale, les sensations sont plutôt bonnes. On est une équipe de constructeurs, c’est à dire que sans le ballon on sait qu’on a plus de problèmes. On a beaucoup tiré, on a souvent trouvé les joueurs à l’intérieur du jeu. Je me rappelle de quelques occasions très claires qui auraient pu et dû rentrer, Davitashvili, Livolant, Weissbeck… On a fait un bon match mais on doit mieux gérer les passes en profondeurs dans notre dos […]. Nous, on n’a pas une équipe faite pour défendre 90 minutes. Impossible, on n’est pas faits pour ça. Comme on ne peut pas travailler comme ça, on doit aller chercher l’adversaire. »

Photo Anthony Dibon/Icon Sport

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