À l’image de son premier trimestre 2024, Angers reste sur une défaite (1-3) et une performance poussive face à Amiens lors de la 29e journée de Ligue 2. Avec trois victoires en dix rencontres, le SCO a eu du mal à démarrer la nouvelle année sur les mêmes bases que sa phase aller, mais reste deuxième et a donc toujours les cartes en main pour viser la montée directe. Avant de se déplacer du côté de Concarneau ce samedi (19h), l’entraîneur angevin, Alexandre Dujeux, s’est exprimé en conférence de presse.
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Le discours pendant la trêve et après la défaite face à Amiens
« L’idée, c’était de dire qu’aujourd’hui, on était pas à notre meilleur niveau et qu’il fallait le retrouver. Donc on écoute, on prend le pouls de son vestiaire. Parce que je considère toujours que les joueurs ont la clé pour faire basculer les choses de notre côté. Donc les écouter et faire l’analyse de tout ça pour repartir de l’avant […] Il faut mettre le groupe face à ses responsabilités. Aujourd’hui on est deuxième, on fait une belle saison, mais les dernières semaines ne sont pas à la hauteur de l’image qu’a donné l’équipe depuis le début. »
Une peur de tout perdre qui prendrait le dessus ?
« Peut-être. Si on avait la dynamique inverse et qu’on revenait en force, on serait en pleine confiance. Aujourd’hui, évidemment que la dynamique n’est pas aussi bonne qu’on le voudrait. Mais malgré tout, il reste neuf matchs. C’est un défi, un challenge magnifique à jouer. En début de saison, si on nous avait dit qu’on serait deuxième à neuf journées de la fin, je pense qu’on aurait signé. Si on arrive à se relever et à retrouver une série de victoires maintenant, la fin de saison n’en sera que plus belle. »
L’adversaire concarnois
« Concarneau est une équipe qui joue bien, avec des principes très forts et un entraîneur, Stéphane Le Mignan, qui propose un jeu collectif intéressant depuis des années. On est focus sur ce match-là, on a une grosse attente par rapport à nous-mêmes. On fera en fonction de l’adversité, comme toujours, on va essayer de s’adapter au mieux […] Ils ont du mérite, ce n’est jamais évident parce qu’ils ne jouent pas chez eux. »
Photo by Anthony Dibon/Icon Sport