Plus de 200 fumigènes craqués lors du match Nantes – Strasbourg (1-3) pour l’anniversaire de la Brigade Loire (groupe de supporters ultras). Une sanction était à prévoir pour le FCN, actuel 16e de Ligue 1, mais l’ampleur de celle-ci a surpris les Canaris : un match à huis clos total, le 7 avril contre Lyon, pour le compte de la 28e journée, infligé par la Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel. En pleine lutte pour le maintien, le soutien du public de La Beaujoire risque de manquer, sans compter un manque à gagner financier important.
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Contactée par l’équipe, la direction du club s’insurge : « Nous nous attendions à une sanction par rapport au nombre important d’engins pyrotechniques utilisés, mais jamais nous n’imaginions qu’un stade complet serait fermé, privant 25 000 personnes du match contre Lyon. On ne comprend pas, alors que 100 % des engins pyrotechniques ont été craqués en tribune Loire, que cela n’a pas provoqué d’incident. » Trois huis clos partiel ont déjà été prononcés contre la Tribune Loire plus tôt dans la saison.
« Ce n’est pas normal. On va perdre 1,4 million d’euros sur ce match. En plus, on paie des amendes… Ce n’est pas sérieux, c’est injuste », ajoute le président du club Waldemar Kita.
Le club de Loire-Atlantique a annoncé son intention de saisir le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) afin qu’il propose un sanction réduite… Avis consultatif que la LFP sera libre de suivre ou non.
Photo ©Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
