Comme nous vous l’indiquions la semaine dernière, le propriétaire des Girondins de Bordeaux, l’investisseur hispano-luxembourgeois Gérard Lopez, aurait décidé de ne pas donner suite à la proposition de rachat du club émise par Santiago Cucci et Michaël Benabou. Selon les informations du journal Sud Ouest, il est peu probable que les positions des différentes parties se rapprochent et que cette opération puisse voir le jour.
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Mais cela ne signifie pas que le président et actionnaire du FCGB ne s’active pas en coulisses pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par son club. Car comme l’écrivent nos confrères dans un article datant de ce mercredi 20 mars 2024, les soucis de trésorerie font leur retour à Bordeaux, avec certains fournisseurs qui attendent d’être payés ou qui le sont, mais avec du retard. Pour l’heure, Gérard Lopez subviendrait aux besoin des Girondins au compte goutte… mais pour combien de temps ? Pour se permettre de respirer un peu et surtout de pouvoir passer sans trembler devant la DNCG (Direction Nationale du Contrôle de Gestion) au mois de juin prochain, l’hypothèse d’un prêt contracté auprès d’un fonds d’investissement fait son bonhomme de chemin.
Alors que la dette liée à King Street et Fortress, les deux précédents propriétaires, est sur le point de s’éteindre, M. Lopez serait en négociations pour dégoter une somme qui pourrait s’élever jusqu’à 30 millions d’euros, empruntée à un groupe dont le nom n’a pas encore filtré. Pour rappel, Lopez a réalisé un « prêt actionnaire » l’été dernier pour faire passer son club sans encombre devant le gendarme financier. Cela signifie qu’il attend encore d’être remboursé personnellement par les gains réalisés par l’entreprise dont il est lui-même propriétaire (ce qui pourrait avoir lieu avec des ventes sur le marché des transferts, comme pour Bakwa et Mwanga). Deux problèmes entravent toutefois le dirigeant bordelais dans ses démarches pour trouver un nouveau prêt puisque le risque de relégation en National (bien réel) pourrait refroidir un investisseur qui aurait raison d’être prudent, tandis que les droits TV pour les saison 2024 à 2029 ne sont pas encore établis et sont toujours en phase de négociation entre les différents diffuseurs et la LFP. Difficile alors de savoir ce que Bordeaux pourra rembourser et en combien de temps, quand il est impossible de savoir ce que le club gagnera ces prochaines saisons…
Source : sudouest.fr
Photo Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport
