Joueur important de l’effectif stéphanois cette saison après son transfert de Troyes, Florian Tardieu n’a pas pris part au match des Verts à Paris et n’était que sur le banc au coup d’envoi du match contre réception d’Auxerre. De nouveau en pleine possession de ses moyens, le milieu de terrain trouve agréable le fait de voir Saint-Étienne revenir sur le devant de la scène et ne semble pas ressentir de pression avec ce nouveau statut de membre du top 5 en Ligue 2, qui correspond bien plus aux qualités et aux moyens de ce club.
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« Quand on gagne, c’est plus facile, on travaille avec beaucoup de sérénité. On avait connu aussi une série positive en début de saison, pendant les dix matchs sans défaite. On travaille bien, on sent que tout le groupe vit bien, le staff également. Il va falloir continuer comme ça. Après le match de Dunkerque, il y a eu beaucoup de discussions, on s’est dit les choses, on a joué cartes sur table entre joueurs et staff. On connait notre objectif et on s’est dit que si on continuait comme ça, on n’arriverait pas à l’atteindre. Donc on s’est vraiment tous remobilisés, même ceux qui jouaient vraiment moins. On s’est dit, même à l’entraînement, qu’il n’y aurait plus de cadeaux, qu’il fallait se rentrer dedans, s’entraîner comme on joue le samedi. Au final, ça a payé et ça a remobilisé tout le groupe. Quand tu gagnes un, deux matchs, la confiance revient et ça facilite les choses sur le terrain. »
« Je pense que récemment, on recommence à faire peur. J’en parlais avec un ami qui joue à Laval, il disait « vous faites chier » parce qu’il ne croyait plus en nous et qu’aujourd’hui, il nous voyait finir dans les trois premiers. J’espère qu’il aura raison. Je crois qu’on refait peur, surtout quand on met de l’intensité dans nos matchs comme on le fait depuis cinq journées. Je pense qu’on dérange beaucoup d’équipes, oui. On ne va pas s’en plaindre. Après, on est toujours quatrièmes, à nous de ne pas baisser les bras, de continuer à travailler et à mettre tous les bons ingrédients vus sur les derniers matchs parce qu’on sait que la Ligue 2, c’est très dur. Il faut beaucoup de rigueur dans ce championnat. »
Photo Alex Martin/FEP/Icon Sport
