Championnat

Bordeaux – Albert Riera : « On préfère être dominants, protagonistes, peu d’équipes en Ligue 2 peuvent dire cela »

Matinal, c’est Albert Riera qui était le premier coach de Ligue 2 a venir en conférence de presse ce jeudi 7 mars 2024 ! L’entraîneur de Bordeaux, dont l’équipe n’a plus perdu depuis quatre matchs, s’accroche à son espoir de faire partie des barragistes pour l’accession en Ligue 1. Gaëtan Weissbeck est blessé moins gravement que prévu, mais il ne sera pas disponible pour le match de ce week-end face à QRM, tout comme Biumla, Nsimba et De Amorim, sans parler du cas d’Albert Elis. Des blessures en nombre conséquent qui vont forcément amener le staff à se creuser les méninges pour trouver le moyen de s’imposer lors de la 28e journée.

À lire aussi >> Bordeaux – « Son état de santé s’améliore petit à petit », indiquent les proches d’Alberth Elis dans Sud Ouest

« C’est vrai qu’on n’a pas un très grand effectif, quand je suis arrivé je voyais une équipe où tous les postes étaient bien compensés, doublés, c’était bien en nombre. Mais maintenant, on perd quelques joueurs très importants pour notre équipe. Toutes les équipes qui perdent  des joueurs titulaires ont du mal à les remplacer. On a besoin de tous les joueurs, c’est pour ça que je suis attentif à ceux qui ne jouent pas parce qu’il arrivera forcément un moment où ils doivent aider l’équipe. Pour ce samedi, on a besoin de tout le monde. »

Le sprint final qui approche et un résultat moyen à Rodez

« On arrive déjà dans les trente-trois derniers points à prendre, il faut en prendre la majorité. On vient de faire un match nul qu’on aurait pu perdre. On aurait pu gagner si on avait mieux géré notre avantage à 0-1. Nous, notre idée c’est de défendre avec le ballon. On n’est pas une équipe faite pour défendre pendant 90 minutes, c’est une réalité. On préfère être dominants, être protagonistes. Peu d’équipes en Ligue 2 peuvent dire cela. C’est toujours ça, le plan. Mais c’est vrai que quand tu ne peux pas gagner, un match nul n’est pas trop mal. »

Un groupe en confiance qui vise les play-offs

« Je suis content de la façon dont on joue, et on a toujours un espoir. L’espoir d’y arriver. Au niveau du groupe, on est dans un moment très bon. On a un espoir. Et si dans beaucoup de matchs on revient à la fin, en deuxième mi-temps, c’est parce qu’on a un groupe fort. N’oubliez pas que j’ai souffert beaucoup les deux premiers mois, parce que je voyais que les joueurs n’avançaient pas, ne progressaient pas, avaient des difficultés à comprendre les idées que j’ai. L’équipe était un peu bloquée, le groupe venait d’être relégué la saison précédente, puis de rater la montée. C’est dur pour un groupe ! Et maintenant enfin, on parle d’autre chose. Il y a cette confiance pour bien faire les choses. C’était un groupe qui avait besoin d’amour, de se préparer psychologiquement. Les joueurs sont les mêmes, ce n’était pas un problème de joueurs. Le problème était dans les têtes pour moi clairement. Et maintenant, ces problèmes on les a réglés. »

Une Ligue 2 homogène, une Ligue 2 « faible » ?

« Le niveau du championnat, il est bon. La seule chose c’est qu’il n’y a pas beaucoup de différences entre les équipes. Une équipe peut donc gagner 3-0 contre un concurrent direct, puis perdre contre une autre qui est plus bas dans le classement. Mais je pense qu’en termes de plan, d’idée, je crois qu’il n’y a pas beaucoup d’équipes qui jouent comme Bordeaux. Je ne dis pas que c’est la meilleure chose ! Ça, on peut en débattre. Le niveau technique est correct pour la Ligue 2. Il est logiquement moins bon qu’en Ligue 1, mais ici il est pas mal. »

Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *