Championnat

Nantes – Jocelyn Gourvennec après Metz (0-2) : « La première chose à faire quand on perd comme ça, c’est de présenter nos excuses à nos supporters »

Nantes peine décidément à trouver de la régularité. Après une victoire cruciale face à Lorient (1-0) lors de la 23e journée de Ligue 1, les Canaris ont coulé contre Metz (0-2) à la Beaujoire ce dimanche. Le FCN (14e) reste hors de la zone rouge, mais la pression s’intensifie puisque le MHSC (16e), actuel barragiste, n’est qu’à deux points, et que les Messins (17e) ne comptent plus que cinq longueurs de retard sur les hommes de Jocelyn Gourvennec. L’entraîneur nantais était présent en conférence de presse pour revenir sur la défaite de son équipe.

À lire aussi >> Ligue 1 (J24) – Clermont s’enfonce, Metz se relance, Montpellier barragiste, le HAC au bord du rouge

« On a totalement raté notre match. La première chose à faire quand on perd comme ça, c’est de présenter nos excuses à nos supporters. On avait montré un visage bien plus intéressant depuis plusieurs semaines, en faisant des performances à l’extérieur, des matchs consistants à domicile contre des adversaires difficiles. Aujourd’hui, ça a été un non-match total. On est passé complètement à côté de notre sujet. Hormis les deux très grosses occasions dans les vingt premières minutes, on n’a rien réussi de bien et on s’est fragilisé. Ça aurait dû être un après-midi sympa pour tous les Nantais, un match à 15h après des victoires à l’extérieur. Les gens sont venus en nombre, en famille, il y avait des sourires. Et quand on voit ce qu’on a fait sur le terrain, ça fait mal et on doit s’excuser […] Je pense qu’on a plus de difficultés lorsqu’on doit prendre l’initiative. C’est une marque de cet effectif-là. on est capable d’être bien discipliné, d’être très intelligent pour bien défendre ensemble. Mais quand il s’agit de prendre le jeu à notre compte, c’est plus difficile. On a fauté, pris des mauvaises décisions. On aurait pu se faire punir encore plus en fin de match. On a tout fait à l’envers, il faut qu’on se serve de ça pour montrer autre chose. On retombe dans des travers que l’on aime pas, et c’est sans doute aussi la preuve que l’on n’est pas guéri […] Ce qu’on fait aujourd’hui, c’est trop loin, c’est trop catastrophique pour être vrai. Ce n’est pas notre niveau, il faut qu’on se remobilise et qu’on reste uni. »

Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *