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Bordeaux – Yoann Barbet au sujet du top 5 : « Bien sûr qu’on n’y croit, sinon ça ne sert à rien de jouer les matchs »

Bordeaux a fait preuve de caractère pour arracher le point du nul sur la pelouse de la Licorne ce lundi (1-1). Face à Amiens, les Girondins ont dû attendre les derniers instants de la partie pour revenir au score par Vetro et continuer à avancer au classement. Les hommes d’Albert Riera sont toujours treizièmes, mais s’éloignent progressivement de la zone rouge pour se rapprocher de la première partie de tableau. Avant la 26e journée de Ligue 2 prévue ce samedi (19h) face à Guingamp, le capitaine bordelais, Yoann Barbet, s’est exprimé en conférence de presse.

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Une victoire face à Guingamp nécessaire pour bonifier le point pris à Amiens ? 

« Bien sûr. C’était important de ne pas perdre à Amiens au vu des circonstances. Même si on a fait un très bon début de match et que je pense que c’est là qu’on a pêché pour l’emporter. Mais on a eu la force de caractère pour égaliser. Notre gardien nous a maintenu dans le match à deux ou trois reprises et on a eu ce caractère pour le faire. Sachant qu’en général, quand on prend le premier but, on a du mal à gratter un point. Donc je pense que c’est une bonne chose, sur les cinq derniers matchs on a plutôt des résultats positifs. Mais ce sera un bon point seulement si on confirme à domicile. »

Le top 5 encore possible ? 

« Je pense qu’au vu de nos performances et de nos résultats sur les quatre, cinq derniers matchs, si on n’y croit pas à 13 matchs de la fin et avec six points de retard sur le 5e… Tout est possible, on sait que dans cette Ligue 2, il faut faire des séries. Prendre trois points contre Guingamp serait une très bonne chose parce que c’est un concurrent direct. On a affronté que des concurrents directs depuis deux, trois matchs, et c’est là qu’il faut gagner. Bien sûr qu’on n’y croit, sinon ça ne sert à rien de jouer les matchs. On y croit depuis le début de la saison, d’autres y croient peut-être un peu moins que nous. Mais j’espère qu’on va pouvoir contredire tout le monde. »

Les difficultés à gérer les transitions adverses

« Si on ouvre le score en premier, c’est bête mais ça change tout. La seule fois où on a perdu un match en ouvrant le score, c’est cette saison face à Auxerre (2-4). Sinon on n’a jamais perdu. Cela prouve quand même que lorsqu’on ouvre le score, c’est un match différent, les équipes sont obligées de jouer. On ne va pas se mentir, 95% des équipes viennent contre nous pour défendre et jouer en contre attaque. En concédant le premier but, au contraire, on n’a gagné qu’une seule fois depuis que je suis arrivé, et c’était à Amiens (2-1) l’an passé à la 93e. D’où l’importance pour nous de marquer en premier. Ensuite c’est à nous, les centraux et le 6, d’avoir cette prévention défensive. Surtout quand on est haut sur le terrain, dans le dernier tiers, il faut vraiment regarder où sont les attaquants plutôt que de regarder le jeu. On travaille dessus chaque semaine, et on essaye de s’améliorer. Je l’ai mal fait une fois en première mi-temps, et ça nous a coûté un face à face, heureusement il n’y a pas eu but. »

Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

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