Recruté au mois d’août 2023 par le Stade lavallois, le milieu de terrain Titouan Thomas dispose d’un certain temps de jeu cette saison même s’il n’a pas été beaucoup titularisé par Olivier Frapolli (4 matchs titulaire, 19 rencontres disputées au total) en Ligue 2. Le jeune joueur formé à l’Olympique Lyonnais a de grandes ambitions mais se plait bien à Laval, dans un club qu’il voit progresser depuis son arrivée, et se prend au jeu de la course à la montée avec grand plaisir. De quoi découvrir la Ligue 1 avec les Tango dès l’été 2024 ?
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« Sportivement, j’ai été surpris de la transition qui a pu être faite ici. De jouer le maintien à avoir un groupe qui veut aller chercher autre chose… On sent que c’est bien le cas, entre nous, on veut aller chercher autre chose. Il y a une très bonne mentalité, je pense que déjà ça passe par là. Tout le groupe et le staff, on a la mentalité de faire les choses bien. Bien et ensemble. Cela m’a assez surpris de voir ça, je pense que le maintien l’année dernière a soudé ceux qui sont encore là, et les nouveaux ont été bien intégrés. »
« Mon passage aux Portugal m’a apporté, je n’avait jamais fait une saison entière en France en professionnel, j’ai dû le faire aux Pays-Bas et au Portugal. Découvrir un groupe français ici, comprendre distinctement ce qu’il se dit… parce qu’au Portugal ou en Holland (sic) je ne comprenais pas tout (rires) ! Encore en Hollande ça parlait l’anglais, j’arrivais à me débrouiller. En France, je découvre la vie d’un vestiaire professionnel français, ça m’aide beaucoup dans mon expérience. C’était une volonté très forte de revenir en France parce qu’à l’étranger, tu découvres des choses, c’est bien, mais jouer dans son pays, dans une équipe qui parle ta langue, devant la famille qui n’habite pas loin, franchement c’est bien […]. Mon ambition ultime ? Moi c’est le Real Madrid ! Et pourquoi pas ? Il faut avoir des ambitions. Moi j’aimerais surtout jouer la Ligue 1, la Ligue des Champions, une première division… Tout en restant humble mais c’est ça, l’ambition ultime. »
« Il y a un éducateur qui m’a marqué, le seul qui m’ait suivi sur toutes les catégories à l’OL : Gueïda Fofana. À la base, j’étais un numéro 10, un 9,5 mais très vite il a compris que ce n’était pas mon poste de prédilection. Qu’il fallait que je recule, il préférait me voir en 8 ou en 6. Pendant mes cinq années à Lyon, c’était lui mon coach à chaque fois. »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport