Les week-ends passent et se ressemblent de plus en plus du côté du FC Nantes. Face à Lens, les Canaris ont concédé une nouvelle défaite (0-1), la cinquième en six matchs de Ligue 1, et n’ont plus gagné depuis le 2 décembre (1-0 contre Nice). Une dynamique compliquée qui les relègue au 14e rang, à trois petites longueurs seulement de la place de barragiste occupée par Metz (16e). Après la rencontre, l’entraîneur nantais, Jocelyn Gourvennec, s’est exprimé en conférence de presse.
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Sa vision de la rencontre
« On a un premier quart d’heure difficile, ils sont venus nous presser très haut et on a été obligé d’allonger le jeu. Après, on a bien repris le fil du match, on a eu beaucoup de situations, on a été dense défensivement et on a rien concédé. On a quatre situations très nettes, avec un but refusé qui est très limite, vraiment, et deux gros arrêts de Samba. C’est un temps fort pour nous qui dure 25 minutes, et à partir du moment où on n’arrive pas à mener au score et où on se fait piéger en début de seconde mi-temps, ça les met dans une configuration où ils ont beaucoup de maîtrise. Je pense que l’expérience européenne leur sert beaucoup, parce qu’après ils ont bien géré leur possession, ils nous ont fait courir et ça a été difficile d’être dangereux. On a mis de l’énergie, mais on a mal fini […] Évidemment qu’aujourd’hui on a des résultats qui ne sont pas suffisants, on n’arrive pas à faire basculer les matchs pour nous en ce moment et c’est un problème. Mais quand je vois l’état d’esprit, qu’on ne lâche pas même si parfois on manque de qualité, je me dis que c’est comme ça qu’on va revenir. »
La dynamique actuelle
« C’est plus le fait de se faire piéger bêtement à Lyon (0-1), contre Laval (0-1) ou Clermont (1-2) qui nous pose problème que d’être battu par Lens qui est une excellente équipe. Même si, sur la physionomie du match, on doit être capable de continuer à appuyer. On est encore un peu grippé dans la finition, je pense que c’est lié à notre situation et à notre manque de résultat, ça trotte dans les têtes. Il faut qu’on arrive à inverser ça. »
La lutte pour le maintien
« On est dans la bagarre, et on le sera avec tous les autres, il y en a beaucoup. On connaît la situation, il faut continuer à travailler comme on le fait. Avec un groupe resserré, on sent qu’on a gagné en intensité, en agressivité aussi dans notre travail. Maintenant ça ne se transpose pas en points, je suis déçu parce qu’on avait fait un match très intéressant à Reims (0-0) qu’on aurait probablement dû gagner mais qu’on a au moins su ne pas perdre. C’était une bonne base pour démarrer une série, aujourd’hui j’aurais aimé mener au score contre Lens. Et à défaut de gagner, au moins ne pas perdre pour avoir le socle d’un scénario plus positif. Il faut qu’on fasse corps ensemble et qu’on ne lâche pas. La situation n’est pas agréable, mais j’ai confiance parce que personne ne lâche. Le mercato compte aussi, je pense qu’on est mieux armé pour cette seconde partie de saison. »
Photo Baptiste Fernandez/Icon Sport
