Habitué à faire des marges colossales et de gros profits sur les transferts, le club d’Angers n’a pas déçu pendant ce mercato hivernal et a notamment vendu Jean-Mattéo Bahoya à l’Eintracht Francfort pour près de 10 millions d’euros. Une somme qui, comme on pouvait s’y attendre, n’a pas été réinvestie dans son intégralité sur le marché des transferts, même si Esteban Lepaul est arrivé d’Épinal pour assister Loïs Diony et Ibrahima Niane en attaque. Alors que son entreprise génère de nombreux bénéfices, parmi les meilleurs pour les clubs de football en Europe, Saïd Chabane, président du club angevin, explique les dessous du mercato et répond aux nombreuses critiques prononcées à son encontre dans le Courrier de l’Ouest.
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« Sur un transfert à 10 millions, vous avez la part de l’agent, à 10 %, vous aviez pendant un temps la part d’Olivier Pickeu (ex-manager général), un éventuel pourcentage en faveur de l’ancien club du joueur, un pourcentage pour le joueur, l’impôt sur les sociétés si vous gagnez suffisamment… Les gens ne regardent que les 10, mais pas tout ce que vous laissez sur le côté. Certains connaissaient cette réalité, mais cultivaient l’idée du 10. Si j’avais empoché la totalité à chaque fois, je ne serais plus là. Si j’avais pris 100 millions de plus-values, je ne prendrais plus le train pour me déplacer. Depuis qu’on est arrivés en Ligue 1, on a dépensé 47 millions dans les structures. Tout ça pour me faire insulter par mon propre public… Et s’entendre dire que ce n’est pas mon argent. Mais c’est l’argent de ma société, donc c’est mon argent. Certains ne le comprennent pas, ou sont alimentés par des gens qui veulent déstabiliser »
Source : Le Courrier de l’Ouest, via ouest-france.fr
Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport
