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Bordeaux – Albert Riera avant l’ESTAC : « Ce qui a changé, c’est dans la tête »

Après une victoire importante contre Angers (1-0) lundi soir, Bordeaux enchaîne avec un déplacement sur la pelouse de l’ESTAC ce samedi (19h) dans le cadre de la 23e journée de Ligue 2. L’occasion de recroiser l’ancien entraîneur, David Guion, désormais sur le banc aubois. Avant cette rencontre, le coach girondin Albert Riera s’est exprimé en conférence de presse.

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Le point sur l’infirmerie, Barbet toujours incertain

« Mathias De Amorim est forfait. Clément Michelin et Yoann Barbet sont incertains, ils ne sont pas encore avec le groupe. On verra demain (vendredi) s’ils peuvent s’entraîner. La règle avec moi, c’est que si tu n’es pas à 100% la veille de match, tu n’es pas prêt pour le match. On fera un dernier test demain et il ne faut pas qu’ils soient à 99%, mais bien à 100%. Michelin fait le maximum pour revenir vite mais il y a un risque de rechute donc on doit faire attention. Pour Yoann, cela dépend de ses sensations même si je suis optimiste. On verra demain. Malcom Bokélé ? C’est magnifique de le retrouver, il a le sourire, ça fait du bien. Il a fait une séance spéciale hier car c’était 48h après le match mais lui était frais. J’ai dû l’arrêter un peu (sourire). Il lui manque du temps de jeu car il n’a pas joué avec le Cameroun. On verra pour samedi mais ça dépend de beaucoup de facteurs. »

Le dernier jour du mercato

« Je ne suis pas optimiste (pour une arrivée). Comment je vis cela ? Si tu veux améliorer le groupe, on sait ce qu’on doit faire. On est 13e, on veut regarder vers le haut. Je ne peux pas me concentrer sur des choses que je ne peux pas contrôler. Ma responsabilité, c’est le collectif et la progression individuelle de chacun. On a perdu deux joueurs (Gregersen et Badji), mais jamais je n’irai contre mon club, les dirigeants font ce qu’ils peuvent. Mais si on veut se fixer des objectifs élevés et avec notre déficit de points, c’est difficile de rêver beaucoup. On ne change pas d’objectif pour autant. J’utilise tous les joueurs à ma disposition pour tenter de gagner les matchs, même si on sait qu’il y a certains secteurs à améliorer. Il y a l’encadrement de la DNCG, la situation est comme ça. Je ne regarde pas le passeport ou l’âge des joueurs. S’ils ont 18 ans et qu’ils méritent de jouer, ils le feront. Si notre effectif reste comme ça, je suis très content avec mes joueurs. »

Son regard sur l’ESTAC

« On analyse l’adversaire et je vais donner des clés aux joueurs. Mais je ne veux pas donner trop d’informations sur l’adversaire. Maintenant, c’est à nous de régler les détails qu’on a moins bien fait lors du dernier match. Par exemple, on a réglé la distance entre nos deux défenseurs centraux à la mi-temps contre Angers. Les retrouvailles avec David Guion ? Ce sont 11 joueurs contre 11 joueurs. Même s’il connaît bien notre effectif, ça ne change pas grand-chose. »

Une meilleure période

« Ce qui a changé, c’est dans la tête. On parlait de manque de confiance, de la peur dans le jeu. Le foot, c’est un très joli jeu ! Il faut se faire plaisir avec le ballon, on a progressé mentalement. On parle aujourd’hui de détails tactiques, dans le pressing, la transition etc. Du jeu avec et sans ballon. Un joueur n’a que 3 minutes le ballon dans les pieds sur 90 minutes donc le travail sans ballon est très important. Je veux motiver les joueurs à devenir le plus complet possible. Par exemple, le défenseur central au-delà des duels, ça doit presque être mon meilleur joueur de ballon pour lancer les sorties de balle. »

Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport

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