Championnat

Bastia – Régis Brouard avant le VAFC : « Le plus gros des pièges est de penser que les choses seront simples »

Les montagnes russes continuent pour Bastia. Victorieux du leader angevin il y a une dizaine de jours, le Sporting a raté l’occasion d’enchaîner face à Caen (1-2) lors de la 22e journée de Ligue 2 et continue de flirter dangereusement avec la zone de relégation. Ce samedi (19h), c’est justement un duel important pour le maintien qui l’attend chez le VAFC, actuelle lanterne rouge du championnat. Avant la rencontre, l’entraîneur bastiais, Régis Brouard, s’est présenté en conférence de presse.

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Rebondir après la défaite contre Caen

« Il est toujours préférable de pouvoir enchaîner de suite, c’est une évidence, plutôt que d’attendre et ressasser les mauvais moments. Mais ça ne change rien, ce qu’il s’est passé est toujours aussi incompréhensible, c’est impossible de passer d’une extrême à l’autre […] On essaye de poser les bonnes questions et d’avoir les bonnes réponses, et elles ne sont pas toujours faciles à trouver. Mais ça paraît fou, c’était incroyable, tant de différence entre deux mi-temps. »

Un problème mental ? 

« Il y a automatiquement un problème mental dans l’approche. Je pense que c’est le mal de ce groupe. La remise en question après des bonnes choses est toujours difficile, on a beau avertir, expliquer le scénario […] On a des problèmes d’entame de seconde mi-temps, c’est assez récurrent. On a constaté dans les données qu’on met tellement d’intensité dans les premières mi-temps que la remise en route est difficile […] C’est plein de petits détails qu’il va falloir rectifier. »

L’adversaire valenciennois 

« Il peut y avoir des similitudes avec le match à Dunkerque, mais tout le monde va penser que les choses vont être simples parce qu’ils n’ont gagné qu’un match depuis le mois d’août. La difficulté va être dans l’approche du match. Le plus gros des pièges est de penser que les choses seront simples sans faire le nécessaire. On en revient au côté actif. Si on ne prend pas les choses en main, ça ne viendra jamais […] Ils courent après une victoire depuis longtemps en championnat, que ce soit leur dernière opportunité d’avoir de l’espoir ou non, ce n’est pas mon problème […] Les joueurs sont pressés de rejouer, cet affront (ndlr : la défaite contre Caen) était lourd. »

Photo Baptiste Fernandez/Icon Sport

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