Ce mercredi 10 janvier 2024, les Girondins de Bordeaux ont reçu des nouvelles de la part de la DNCG qui a décidé d’encadrer les indemnités de mutation et la masse salariale afin d’éviter que le club ne perde trop par rapport à ses maigres entrées d’argent. Une décision qui, si elle n’affecte pas directement le club sur le plan sportif, aura des répercussions puisque celui-ci ne peut pas se renforcer au cours du mercato hivernal pour le moment, n’ayant pas les mains libres.
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Et il ne pourra pas le faire tant qu’il n’a pas accumulé au moins une dizaine de millions d’euros grâce à des transferts sortants, d’après le journal Sud Ouest qui révèle ce palier à atteindre si les dirigeants bordelais veulent pouvoir recruter ! Même si ces 10 millions d’euros venaient à être trouvés grâce aux possibles ventes de Gregersen (pour 2 millions d’euros) de Bokélé ou de Davitashvili pour ne citer qu’eux, le club accusera toujours à la fin de la saison un déficit d’au moins 30 millions d’euros sur l’exercice. Ce qui est d’autant plus problématique que la 3e place budgétée par le club sera très difficile à atteindre, que les droits TV (déjà faibles pour les clubs de Ligue 2) n’ont pas encore été renégociés par la LFP et qu’aucun accord avec un sponsor maillot principal n’a été trouvé par Bordeaux. Autant de cailloux dans les chaussures de Gérard Lopez dont il va falloir se débarrasser pour rassurer de potentiels investisseurs qui prendraient des parts minoritaires dans le club en y apportant des fonds propres, chose que le président recherche activement depuis plusieurs semaines.
Source : sudouest.fr
Photo Daniel Derajinski/Icon Sport
