14e de Ligue 2 après 19 journées, l’US Concarneau a la satisfaction de se trouver en dehors de la zone de relégation à mi-parcours; pour ce qui est sa première saison dans le monde professionnel, avec la particularité de ne pas pouvoir jouer ses matchs à domicile dans sa propre enceinte de Guy-Piriou mais plutôt à Brest, Lorient à Guingamp. Avec de surcroît des moyens financiers limités, le défi du maintien est ardu pour le président Jacques Piriou qui tire un bilan de mi-saison dans les colonnes du Télégramme.
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« Je suis complètement satisfait des performances sur le terrain, sans non plus se voiler la face. Il faudra quand même lutter jusqu’au bout pour se maintenir […] Si on m’avait dit en début de saison qu’on aurait 22 points à la trêve, j’aurais signé des deux mains et je n’aurais pas été tout seul. »
Au sujet du mercato : « Il nous faut au moins un attaquant en plus et pas seulement du fait du départ de Ba à la COupe d’Afrique des nations. Mais nous n’avons pas les moyens de faire des folies. »
En ce qui concerne le Stade Guy-Piriou, le président espère pouvoir l’utiliser « pour le 1er août 2024 ». « Je suis peut-être naïf, poursuit-il, mais à partir du moment où le président du conseil départemental et le maire de Concarneau s’engagent en visio devant la commission des infrastructures de la Ligue de football professionnel (LFP) pour dire que le stade sera disponible pour une future saison de Ligue 2, j’y crois. »
Cette situation particulière pour l’USC qui doit jouer ses matchs à domicile entre Brest, Lorient et Guingamp avait fait l’objet de propos acerbes du président de la LFP, Vincent Labrune. Le patron des Thoniers calme le jeu à ce sujet : « Ce n’était pas publié que j’étais déjà au courant. C’est un non-sujet. J’ai eu longuement Vincent Labrune au téléphone parce que ça a créé un peu de tension à Concarneau et à l’extérieur. On s’en est expliqué. Ces mots sont sortis de leur contexte. Ce n’était pas une attaque frontale. C’était plutôt de l’humour. »
Photo ©Emma Da Silva/Icon Sport