Deux fois par an, les clubs français doivent présenter leurs comptes à la DNCG (Direction Nationale du Contrôle de Gestion) qui estime si ceux-ci peuvent financer la saison en cours et tente également d’anticiper tout problème futur de trésorerie, avec plus ou moins de réussite. Et comme à chaque fois depuis plusieurs années, les Girondins de Bordeaux jouent gros devant l’instance lors de leur passage ce jeudi 14 décembre à 14h00 (qui a déjà été reporté une fois). Si tout ne se passe pas comme prévu, la commission pourrait éventuellement encadrer la masse salariale du club ou pire : l’interdire de recrutement pour le mercato de janvier 2024.
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En effet, d’après les informations de Sud Ouest, Bordeaux – bien que bénéficiaire sur le mercato estival – n’aurait pas vendu suffisamment en 2023 par rapport à ce qui était annoncé dans son « plan d’affaires » présenté en juin à la DNCG. Le club girondin aurait également présenté un budget qui prenait en compte les droits TV prévus en cas d’une 3e place en Ligue 2, ce qui n’est pas inatteignable mais semble assez difficile à réaliser néanmoins à ce stade. Sans prendre en compte l’indemnité de licenciement de David Guion – qui devrait être assez maigre d’après France Bleu Gironde, il faudra donc peut-être trouver une solution pour faire entrer davantage d’argent dans les caisses, ou au minimum faire des promesses au gendarme financier. Un montant estimé entre cinq et six millions d’euros serait ainsi nécessaire pour que le FCGB soit en phase avec son objectif annoncé et validé par la Direction Nationale du Contrôle de Gestion. Cela pourrait provenir du marché des transferts avec la vente de quelques éléments à forte valeur marchande (ils sont peu nombreux après un départ décevant en championnat), mais le quotidien régional estime plutôt que pour éviter toute sanction, le plus facile serait encore que Gérard Lopez remette la main à la poche.
Source : sudouest.fr
Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport
