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David Guion (ESTAC) sur son départ prématuré de Bordeaux : « Je suis convaincu qu’on aurait terminé dans le top 5 »

S’il aura bien sûr pour objectif de faire progresser son effectif inexpérimenté (mais prometteur) dans le but de faire un profit sur certaines ventes ou d’alimenter d’autres clubs de la galaxie City group avec des joueurs aguerris, David Guion affirme qu’il aura toute la liberté nécessaire pour faire jouer son équipe comme il entend le faire. Pas de système ou de consignes imposées, simplement la nécessité de gagner des matchs pour remonter au classement. Avant son premier match avec l’ESTAC (ce samedi, à domicile contre le leader de Ligue 2 Angers), le nouveau technicien de Troyes a accordé une longue interview à L’Est Éclair pour parler de son arrivée dans l’Aube. Il y a expliqué qu’il ne se sentait pas usé par son début de saison compliqué avec les Girondins de Bordeaux et qu’il avait simplement été frustré de ne pas avoir pu continuer sa mission en Gironde.

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« Il a fallu faire le deuil de cette soirée (contre Rodez), de cette absence de montée et la reprise n’a pas été bien appréhendée. Le président a souhaité vendre les joueurs « bankables », on a perdu six joueurs du onze, on a reconstruit avec un peu plus de moyens. Le premier match, on en prend trois à Pau! On a eu un départ poussif. Le jour où notre tribune de supporters est rouverte, on passe à travers notre match contre Auxerre. Ça a mis pas mal de doutes, on était quand même l’équipe qui avait le plus de possession, qui réussissait le plus de passes, qui frappait le plus, mais on n’était pas en réussite. On cherchait les solutions, à travers de nouveaux principes de jeu. Dix points en douze matchs, ce n’était pas assez pour Bordeaux, mais on était à six points du cinquième. La direction a donc fait ce choix alors qu’il aurait fallu montrer de l’unité. Je suis convaincu qu’on aurait terminé dans le top 5. L’aventure s’est arrêtée comme ça, c’est frustrant quand on choisit son groupe, mais à aucun moment il n’y a eu d’usure. Il n’y a pas eu de soulagement de partir, vraiment pas du tout parce qu’il n’y avait pas conflit ouvert. C’est pour ça que lorsque Troyes m’a sollicité, j’ai dit que je n’étais pas fatigué. Avec Bordeaux, on n’est pas parti sur de longues procédures ; j’ai donc vite « switché ». J’ai envie désormais d’apporter mon enthousiasme à l’équipe. »

Source : lest-eclair.fr

Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport

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