Championnat

Bastia – Migouel Alfarela « ne croyait plus » en ses chances de devenir professionnel après son départ du Havre

Avec un triplé, Migouel Alfarela a été l’un des acteurs principaux du large succès de Bastia face à Dunkerque (0-5) ce mardi. Une première victoire à l’extérieur très importante pour le Sporting (13e) qui commençait à se rapprocher dangereusement de la zone rouge au moment d’aborder la 17e journée de Ligue 2. En octobre 2022, l’attaquant corse s’était livré au sujet de son parcours atypique auprès du site officiel de la Ligue 2.

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Sur son coach Régis Brouard

« Déjà, c’est quelqu’un de très différent de Thierry Laurey, qui est très actif sur son banc, là où Régis Brouard parle moins mais, une fois dans les vestiaires, il va nous faire les réflexions nécessaires quand ça ne va pas. C’est un chouette mec, super gentil. Je l’aime beaucoup. C’est un coach qui parle football, calé tactiquement. C’est un plaisir de travailler avec lui. »

Sur son travail avec un préparateur mental et un analyste vidéo

« Avec mon analyste vidéo, on regarde tous mes matchs pour voir ce qui a été et ce qui n’a pas été, ce qu’il faut changer… En parallèle, je parle beaucoup avec mon préparateur mental. On s’appelle trois ou quatre fois par semaine. Il y a un gros suivi mais ça me plaît. On ne va pas forcément parler de préparation mentale à chaque fois mais, de temps en temps, on va parler de comment je me sens, de mon caractère à l’entraînement, comment je réagis quand je perds le ballon, comment ça va avec ma famille… C’est ce qui fait que j’en suis là aujourd’hui. Et je travaille toujours sur ces points-là car j’ai envie d’aller encore plus haut. »

Sur sa période loin du foot après son départ du Havre

« Je n’y croyais plus. Pour moi, la page du foot pro était tournée, je m’en foutais complètement. Il fallait que je travaille et que je ramène à manger à mon fils. Mais six mois plus tard, un peu avant Noël, le FC Annecy m’appelle. Un coup de fil qui tombe du ciel. Au début, je ne voulais pas y aller. Pendant une semaine, je ne décrochais plus le téléphone quand le directeur général essayait de m’appeler. Mais mon père m’a beaucoup parlé et il m’a convaincu. Au final, il a eu raison. »

Photo by Dave Winter/FEP/Icon Sport

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