Après son match nul à Bastia (0-0), Auxerre reste sur une dynamique plus poussive durant laquelle le club bourguignon n’a pris que cinq points lors de ses cinq derniers matchs de Ligue 2. Les hommes de Christophe Pélissier ont été dépassés par Grenoble et sont désormais quatrièmes, à un point du podium et à quatre longueurs de la seconde place synonyme de montée directe. Avant d’accueillir QRM ce samedi (19h) pour la 16e journée, le défenseur auxerrois Théo Pellenard s’est présenté en conférence de presse.
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La période plus difficile de l’AJA
« Le groupe vit toujours aussi bien, il n’y a pas de souci par rapport à ça. Ça nous permet de garder la tête froide et de continuer à travailler. Nous on a envie de refaire des séries, le groupe est dans cet état d’esprit-là. On a eu un petit creux où on a eu un peu de tout, un manque de réussite qui nous a fait perdre cette confiance et ce rythme que l’on avait acquis. On a remis les choses à plat face à Saint-Étienne (5-2), c’était intéressant, il faut que l’on continue dans ce qu’on fait bien. À partir du moment où on concrétise nos occasions, généralement on se rend les matchs très faciles. »
Une pression plus lourde sur les épaules de la défense ?
« Même quand on mettait quatre ou cinq buts, on était pas contents d’en prendre un, on cherche toujours le clean-sheet. Comme on a un jeu très offensif, on est souvent en un contre un derrière, avec des situations pas faciles à gérer. Mais forcément quand on met trois ou quatre buts, on a une petite marge d’erreur, si les occasions ne sont pas mises et qu’on ne fait pas le travail derrière, c’est plus compliqué. Mais dans tous les cas, notre boulot c’est de faire un clean-sheet. Chaque match est différent, l’apport sur les coups de pied arrêtés est important, on doit continuer à travailler dessus. Encaisser plus de buts ne change rien à notre état d’esprit. »
Quel état d’esprit avant les matchs contre les moins bien classés ?
« Il faut les aborder de la même manière, sinon on peut rapidement se faire avoir. Notre premier adversaire, c’est nous, si on se met dedans et qu’on joue chaque match comme si c’était une grosse affiche, on met les meilleures chances de notre côté. »
Photo by Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
