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Charles Maarek (FC Rouen) sur la sanction de la DNCG : « Si ça avait été notre deuxième année de National, on n’aurait pas pris cinq points »

Un coup de tonnerre a frappé et secoué le club de Rouen cette semaine, avec une lourde sanction de cinq points de pénalité prononcée par la DNCG suite à l’examen de mi-parcours du club normand ! Une très mauvaise nouvelle pour les joueurs, le staff et les amoureux du FCR, qui étaient en train de rêver d’une double promotion de N2 en Ligue 2 en l’espace de deux saisons après un très bon début de parcours en troisième division. Cinquième de National avec 22 points (5 unités de retard sur le 2e), les Rouennais vont donc reculer à la 12e place avec seulement trois points d’avance sur la zone de relégation. Dans un entretien accordé au quotidien Paris-Normandie, le président Charles Maarek livre sa version des faits et appelle à l’union sacrée des supporters autour du club entraîné par Maxime D’Ornano.

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« La DNCG autorisait à avoir 470 000€ de créances au 30 juin (sur l’exercice 2022-2023) et finalement, nous sommes arrivés à 736 000€ de créances non recouvrées à ce jour. Au 30 juin, elles étaient en réalité autour d’un million d’euros, sur un budget de 2,3M€ environ mais il y a eu 250 000€ d’encaissés et c’est plutôt bon signe […]. Je ne pense pas que la DNCG aurait accepté que nous montions en National (si le club avant présenté 1M€ de créances, ndlr.). Cependant, il n’y a jamais eu de ma part la volonté de tricher pour la bonne et simple raison qu’ils sont venus le 31 mai et qu’ils ont tout épluché, regardé de A à Z. La seule chose qu’ils m’avaient dite, c’est que dans le cadre de l’augmentation de capital (400 000€), il fallait que les fonds soient libérés et ça a été fait. »

« Ma situation financière personnelle est devenue plus compliquée et à ce moment-là (du passage devant la DNCG, ndlr.), je ne pouvais pas (honorer mes créances). Ce n’est pas pour ça que je suis exsangue et même si je l’étais, il n’y aurait aucune honte. Déjà, en juin, niveau trésorerie ce n’était pas évident mais ça rentrait mieux. On a beaucoup de sponsors immobiliers et ce n’est plus tout à fait le cas maintenant. Si ça avait été notre deuxième année de National, on n’aurait pas pris cinq points (de pénalité). Là, on les a pris car ils ont considéré qu’on aurait pu ne pas monter. »

Source : Paris-Normandie.

Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport

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