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Bordeaux – Albert Riera avant Paris : « On n’a pas besoin de Messi ou Ronaldo pour jouer comme on le veut »

Après une victoire contre Annecy (3-1) et une qualification dans la douleur à Canet (1-1, 4-1 tab), Bordeaux veut enchaîner une troisième victoire consécutive sur la pelouse du Paris FC ce samedi (19h) dans le cadre de la 15e journée de Ligue 2. Avant la rencontre, l’entraîneur Albert Riera s’est exprimé en conférence de presse.

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L’état de l’effectif

« Après le match d’Annecy, j’avais envie d’enchaîner le championnat. La trêve n’était pas un bon moment. La moitié de l’équipe n’est pas ici. Les blessures ? Clément Michelin n’est pas encore prêt. Il est touché aux ischios-jambiers, il faut faire attention pour ne pas rechuter. Mathias De Amorim est touché. Marvin de Lima, il y a un doute. Il est revenu du match de la France U20 avec un problème à l’adducteur. »

La même équipe contre Paris que contre Annecy ?

« Cela fait du bien de jouer une équipe que veut produire du jeu. Le style de Paris ressemble au nôtre. Ils essaient de ne pas rendre le ballon de suite, avec des longs ballons, des duels etc. Je vois des progrès dans mon équipe. Parfois je lis des commentaires comme quoi c’est difficile de jouer comme ça. Mais on n’a pas besoin de Messi ou Ronaldo pour jouer comme on le veut. Je veux des joueurs intelligents sur le terrain, qui réfléchissent à trouver l’homme libre. On a un système qui s’adapte à différentes situations. On a besoin d’habitudes. Je sens une différence par rapport à mon arrivée il y a six semaines. On fait des réunions et je parle avec les joueurs pour avoir leur ressenti. J’explique toujours pourquoi je mets en place mes exercices. Tous les matchs sont importants, les trois points contre Annecy ont fait du bien. Notre mentalité, c’est de vouloir gagner à chaque fois. On veut avoir la sensation d’être supérieur à l’équipe adverse. Les joueurs doivent savoir tout le temps ce qu’ils doivent faire avec et sans le ballon. Mon rêve, c’est de m’asseoir et de voir les joueurs le faire. »

Un travail mental avec l’équipe

« Quand je suis arrivé, l’équipe n’était pas en confiance. J’étais à la fois entraîneur et psychologue (sourire). Contre Rodez, quand on a pris le but, on a sombré (2-2). On aurait dû aller chercher le troisième but, ne pas être en position d’attente en menant au score. Après ce match, j’ai compris que je devais travailler au niveau mental avec le groupe. »

La situation de Vital Nsimba

« Je n’aime pas parler des joueurs individuellement. Mais c’est vrai que c’est l’un des capitaines, c’est un cadre dans le vestiaire. C’est un joueur très important pour nous dans l’équipe. Pendant la saison, il y a des joueurs qui entrent et qui sortent. En ce moment, j’ai décidé que c’est Jacques Ekomié qui joue. Mais c’est une personne très importante. Je l’ai dit dès le premier jour : je ne promets pas de minutes à personne. Avec le ballon, c’est un joueur magnifique car il sait trouver les bonnes passes et l’espace libre. Mon objectif, c’est que tout le monde en partant du gardien réussisse à faire cela. »

Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport

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