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« Je n‘ai pas participé à la venue de Patrick Kisnorbo à l’ESTAC » : Erick Mombaerts explique son travail à Troyes

Enfin, Troyes a gagné un match de football ! Pour la deuxième fois depuis la descente en Ligue 2 et la 2e journée, mais aussi seulement la troisième fois depuis la prise de fonction de Patrick Kisnorbo en novembre 2022, le club aubois a pu connaître la joie d’empocher les trois points d’un succès contre Caen (2-1) samedi dernier dans son antre. Souvent pris à parti ces dernières semaines comme l’un des responsables de l’échec troyen, Erick Mombaerts a accordé une interview au journal L’Est Éclair pour expliquer son rôle au sein de l’ESTAC. Passé à la tête du centre de formation depuis l’été et le départ de Farès Bouzid, le directeur technique nie toute responsabilité dans le quotidien de l’équipe première et affirme que le coach n’a pas besoin de ses conseils, qu’il n’interfère pas dans son travail et qu’il ne l’a même pas choisi lui-même malgré leurs liens à Melbourne City.

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« Cet entretien me donne l’occasion de tordre le cou à ces idées. Mais je sais qu’il sera difficile de faire changer les gens d’opinion. Car il est vrai que j’ai été entraîneur à Melbourne, que Patrick y était mon adjoint et que je connais le staff. Des raccourcis se font donc et sont difficiles à casser. La seule chose que je peux dire, c’est que je les ai aidés à s’intégrer dans le club. Mais je n’ai pas participé à un choix d’équipe. Pas du tout. Et sur le rôle que l’on veut bien me faire tenir, comme quoi je serais un relais permanent du City group, je dirais juste que François Vitali, par exemple, de par sa fonction très élargie qui touche au recrutement ou à l’aspect budgétaire, est tous les jours en contact avec le City group. »

« J’ai des contacts avec Brian (Marwood) quand il vient car c’est lui qui m’a choisi en son temps. Je ne suis pas le relais de City. Mon histoire avec le City group est ce qu‘elle est, je ne peux pas la nier. Ils m’ont choisi, j’ai participé avec bonheur à la mise en place du projet City dans d’autres pays. Ça s’arrête là. j’ai aussi un rôle transversal, qui n’a rien à voir, lié à la méthodologie. Car j’ai eu cette chance d’être recruté sur un jeu que je mettais en place avec les Espoirs et Le Havre, avec de jeunes joueurs, qui a séduit. City group compte un peu sur moi par rapport à mes expériences, à ma capacité à formaliser la méthodologie City. Mais cela ne sert pas qu’à Troyes. La plupart des documents que je produis sont faits en anglais. Je montre comment City gère le pressing, quels entraînements peuvent aider à y parvenir… Ces informations sont mises à disposition de tout le monde. C’est une aide aux entraîneurs, aux staffs ; ceux qui en ont envie peuvent s’en servir, rien n‘est imposé. Voilà mon travail. »

« Je vais être franc. En ce qui concerne Bruno Irlès, je faisais partie d’un collège, au même titre que d’autres personnes, destiné à recevoir des entraîneurs, et pas que Bruno d’ailleurs. En ce qui concerne Patrick Kisnorbo, je n’ai pas participé à sa venue à Troyes. Je n’ai pas été consulté, peut-être aussi parce que les dirigeants pensaient que je serais mal placé. Des personnes au sein du club pourront témoigner que c’est la vérité. Des décisions ont été prises sans que j’y participe. La venue de Patrick s’est faite sans que l’on me demande mon avis. »

Source : lest-eclair.fr

Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport

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