Débloqué à nouveau grâce à son succès à Dunkerque (1-3), le Paris FC va tenter d’enchaîner contre un autre concurrent au maintien en Ligue 2 lors de cette 12e journée ! Blessé à la clavicule, Lohann Doucet va se faire opérer et devra patienter deux mois avant son retour à la compétition, alors que Timothée Kolodziejczak souffre d’une douleur musculaire et manquera au moins la 12e journée et le déplacement dans un stade familier, celui de Troyes ce samedi. Alimami Gory sera bien là mais pas Julien Lopez, qui est selon le coach Stéphane Gilli trop juste pour revenir à nouveau sur le banc.
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« J’ai fait 18 matchs (avec les amicaux) et je n’ai jamais mis la même équipe ! On a changé de système, 4-2-3-1, 4-3-3, 5-3-2, 3-4-3… C’est bien pour les joueurs et pour moi, on travaille tactiquement ! Par contre c’est un point positif, c’est que les joueurs sont très à l’écoute et intelligents par rapport à ce qu’on met en place. Des fois, jusqu’au jeudi on pense qu’on va avoir certains joueurs, mais souvent le vendredi je dois à nouveau m’adapter. En une séance tactique le vendredi, on voit que les joueurs le mettent en place. Cela ne fonctionne pas tout le temps, mais dans les idées et les principes de jeu, on réalise ce qu’on veut faire. »
« Comme je le disait aux joueurs, il n’y a pas eu une équipe contre laquelle on s’est dit qu’elle nous avait mis la tête sous l’eau ou que c’était difficile. Même contre Auxerre, qui est peut-être la plus complète, on a vu qu’on était capables de se créer des situations et on a juste manqué d’efficacité. Ce sont des motifs d’espoirs, comme je l’ai dit à un moment donné, ça va tourner. Il faut améliorer certaines choses, maintenant il y a aussi eu 20 départs, beaucoup d’arrivées et de retours de prêts, les blessures avec un tiers de l’effectif pratiquement tout le temps blessé, un nouveau coach… Les idées et les principes, ça prend du temps à s’assimiler même quand tout le monde est apte alors là, ça prend un peu plus de temps. Je le dis souvent et ce n’est pas de la démagogie, je félicite les joueurs pour leur travail parce qu’il y a eu beaucoup de semaines où on s’est entraînés à 8 ou à 9 et ils ont toujours répondu présents. Ils sont investis et c’est là que je vois qu’on est un vrai groupe. »
Photo Eddy Lemaistre/Icon Sport