Il y a quelques jours, après la défaite à Laval, le club de Bordeaux s’est séparé de David Guion pour nommer à la tête de son équipe première l’espagnol Albert Riera ! L’ancien joueur Marine et Blanc arrive du championnat de Slovénie, où il était champion en titre, avec un peu plus d’expérience et des principes assez bien définis dans sa valise. Dans une première vidéo diffusée ce jeudi soir par le club girondin, le nouvel entraîneur a donné les premières grandes lignes de son projet en Ligue 2 pour faire remonter la pente au FCGB.
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« D’abord, le message que je voulais donner depuis longtemps : en tant que joueur, j’avais la sensation de ne pas avoir tout donné (au club). D’abord parce que j’étais très jeune, parce que la France a un championnat très physique et moi-même, je sentais que je n’étais pas à 100% dans ce club que j’aimais bien. J’y ai passé de très bons moments. C’était un moment différent parce que c’était une période de transition après le passage de grands joueurs et de moments importants pour le club, Savio, Pauleta… Les gens attendaient beaucoup de nous et tous ensemble, nous n’avons pas donné à ce club ce qu’il méritait. Alors je me suis toujours dit que je devais revenir pour rendre un petit peu de cet amour que j’ai reçu en tant que joueur. Ce qui reste toujours, c’est l’histoire. Je le dis aux joueurs, il faut respecter l’histoire et le club. Je veux une équipe qui joue bien au ballon, je veux qu’il soit toujours girondin. Mais on doit aussi être une équipe costaud sans ballon. J’appelle ça l’équipe 60/40 : 60% avec le ballon, 40% sans ballon, et on doit être très fort en équipe également pendant les 40%. On va essayer de faire une équipe comme j’aime, avec et sans ballon. »
🎥🎙 @11RIERA11 : « L’équipe va avoir un style, une philosophie de jeu »
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— FC Girondins de Bordeaux (@girondins) October 12, 2023
« Je ne suis pas un dictateur, mon idéologie c’est que quand tu arrives à ton travail, si tu es content, tu peux donner le meilleur de toi. Si tu arrives et que tu ne l’es pas, c’est difficile. Pour s’entraîner tous les jours au maximum, il faut avoir ce que j’appelle la « vitamine », être content! Cela ne veut pas dire qu’on va s’amuser tous les jours, mais c’est un peu l’idée que j’ai. Je crois beaucoup en l’ambiance, en l’atmosphère autour de l’équipe. Je viens ici en tant qu’entraîneur pour donner des solutions et pour que tout le monde sache quoi faire, avec le ballon et sans le ballon, tout le temps. Ce matin, j’ai senti que les joueurs en avaient besoin et qu’ils aiment le message que j’ai véhiculé par rapport à ça. »
Photo FCGB
