Alors que le club de Troyes passe complètement à côté de son début de saison en Ligue 2, l’un des principaux décideurs sur le plan sportif, Patrick Kisnorbo, est logiquement très décrié. Une seule victoire en championnat, deux si on prend en compte l’année dernière en Ligue 1… Le bilan est famélique, « indéfendable » même pour l’Est Éclair, qui raconte ce jeudi 5 octobre la très attendue venue des dirigeants du City Football Group au siège.
À lire aussi >> « Complètement incohérent », « système des années 90 » : l’ex-médecin de l’ESTAC lâche ses vérités sur Patrick Kisnorbo
Pour l’heure, l’entraîneur de l’ESTAC n’est pas écarté et on peut supposer qu’une victoire à Valenciennes lui éviterait donc d’être renvoyé pendant la trêve. Si on ne sait pas exactement quels objectifs ont été fixés à l’Australien et son staff – en dehors de faire jouer beaucoup de jeunes joueurs, sa présence à l’entraînement mercredi matin sous l’œil attentif de sa hiérarchie (François Vitali accompagnait les décideurs de CFG), de quelques supporters et des forces de l’ordre ne laisse que peu de doute planer sur sa participation à la 10e journée de la compétition. Même si la coupe est pleine pour les supporters, qui s’inquiètent de l’avenir de leur club, aucun débordement n’a heureusement été constaté. Rencontrés par Vitali, Chavalerin, le nouveau Directeur Général Mattijs Manders et la directrice adjointe Sarah Palluel, ils n’ont pas eu l’honneur de pouvoir échanger avec Erick Mombaerts, conseiller technique proche de Kisnorbo et lui aussi très décrié. Statu quo donc à Troyes, alors que le désamour entre l’équipe et ses fans grandit chaque jour un peu plus, tout comme les soucis s’installent au cœur du projet de CFG.
Source : L’Est Éclair.
Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport
