Contesté par une partie des supporters, David Guion était de retour devant la presse ce lundi pour préparer le match de la 7e journée de Ligue 2 contre Caen programmé mardi. Après le revers à Grenoble (0-2), les Girondins de Bordeaux doivent redresser la trajectoire face à une autre équipe en méforme, avec un coach qui jouera gros.
À lire aussi >> « Complètement incohérent », « système des années 90 » : l’ex-médecin de l’ESTAC lâche ses vérités sur Patrick Kisnorbo
« Je pense que dans l’intensité mentale, il nous manque quelque chose. On est trop bons élèves, un peu trop scolaires. Il faut un peu dépasser ses fonctions. Il faut qu’ils osent davantage, quitte à créer un peu de déséquilibre. On a resserré les boulons après le match d’Auxerre (2-4) au niveau du bloc équipe. Il faut gérer les transitions adverses. On a tellement le ballon que les équipes adverses ne nous mettent en difficulté que là-dessus. Quand on a autant le ballon, on doit être plus efficace, être dans la prise de risque, se lâcher davantage et mettre beaucoup plus de monde dans la surface. »
Sur le climat de travail : « (aux journalistes) Je vous laisse regarder l’entraînement. Je vais même finir par vous ouvrir les entraînements toute la semaine. Vous allez voir comment on travaille. Ça permettra peut-être à certains influenceurs de sites bordelais de voir que ce que l’on fait c’est cohérent. Je ne dis pas que ce qu’on fait est merveilleux mais c’est cohérent, par rapport au projet. Je veux que les garçons travaillent dans la sérénité […] Mes joueurs lisent et se font polluer inévitablement. Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai un joueur qui rentre dans mon bureau un jour de match et qui me dit « on m’a envoyé une capture d’écran». Il était affecté. Ce sont des gens qui se cachent derrière des écrans. Les joueurs ont du mal à se protéger, sauf ceux qui ont un peu plus d’expérience ou qui sont bien entourés. »
Photo ©Anthony Dibon/Icon Sport