En difficulté sur ce début de saison, le Paris FC connaît un retard à l’allumage prévisible étant données les nombreuses absences mais aussi son mercato terminé après la majorité des autres équipes. Ajoutez à cela le changement d’entraîneur estival et vous avez tous les ingrédients d’une instabilité annoncée et d’un début d’exercice difficile en Ligue 2. Mais Stéphane Gilli, courageux, ne se cache pas derrière ces excuses-ci et veut enfin avancer dans ce championnat pour éviter de rester trop longtemps dans la zone rouge et commencer à faire engranger de la confiance à ses joueurs. Il ne veut surtout pas rentrer bredouille d’Annecy et vise au moins le match nul.
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« La situation sur le plan comptable est préoccupante, c’est sûr. Quand on prend six points sur vingt-quatre, c’est un très très mauvais début de saison sur le plan comptable. Le feu ? Non, je ne pense pas qu’il y ait le feu, malgré que de l’extérieur, que ça soit les supporters ou certaines personnes, on puisse penser que le début de saison est raté – à juste titre – sur le plan comptable. Maintenant, moi je suis quelqu’un d’assez optimiste et ce en quoi je crois, c’est que quand je vois le contenu de nos matchs, il y a quand même des choses positives. Encore contre Laval, il n’ont que 3 ou 4 situations dont certaines qu’on avait bien identifiées sur coups de pied arrêtés et on prend un but là-dessus… Je pense que sur l’ensemble du match comme l’a dit Olivier Frapolli, le point du nul n’aurait pas été immérité. On a cinq ou six situations qu’on a mal gérées, où on doit mettre un but. Maintenant, on fait partie de ces équipes qui doutent en ce début de saison, avec un petit manque de confiance qui s’est installé. Mais je reste optimiste parce que je vois que jusqu’à la 94e, mes joueurs donnent tout pour revenir et on a cette tête à la 92e de Josias Lukembila… Normalement, ça doit être un but mais ça ne l’est pas. Il y a en ce moment beaucoup d’éléments qui tournent contre nous mais on ne peut pas se réfugier que derrière ça. On doit trouver des solutions, c’est mon rôle, je ne veux pas que les joueurs commencent à douter parce que ce qu’on fait, je pense que c’est cohérent. »
« Tout n’est pas parfait, mais on se crée beaucoup de situations. Le gros problème, c’est qu’on n’arrive pas à concrétiser et que défensivement on concède souvent sur peu d’actions […]. Ce groupe, il ne lâche pas, il travaille. Je sens un groupe concerné et qui a envie de faire tourner le compteur, de prendre des points. On est dans une situation où il nous en faut, il faut se rassurer. L’objectif, c’est de garder le point du nul et éventuellement le bonifier selon la physionomie du match. En allant à Annecy, il faudra au minimum prendre ce point. »
Photo Anthony Dibon/Icon Sport
Et je suis tout à fait d'accord, le Paris FC a encore beaucoup à prouver et même si rien n'est parfait je pense qu'ils peuvent être proches.