L’AC Ajaccio recevra Dunkerque à huis clos au stade François-Coty le 2 septembre prochain pour la 5e journée de Ligue 2. En effet, le club corse a été sanctionné ce mercredi par la commission de discipline de la LFP de la fermeture de son enceinte à titre conservatoire après les incidents survenus contre Bordeaux, en attendant l’instruction du dossier et les conclusions le 6 septembre prochain. Dans un communiqué, l’ACA exprime son incompréhension devant cette sanction à titre conservatoire.
Le communiqué de l’ACA :
« L’AC AJACCIO prend acte de la décision rendue hier par la Commission de Discipline de la LFP qui, suite aux incidents survenus à l’occasion de la rencontre AC AJACCIO / GIRONDINS DE BORDEAUX du 21 août dernier, a décidé de la fermeture à huis clos du stade François Coty à titre conservatoire et jusqu’à la prochaine audience fixée au 6 septembre prochain.
Le Club, qui avait fait le choix jusque-là de ne pas communiquer pour permettre aux différentes enquêtes et investigations en cours de se dérouler dans un climat serein, ne peut toutefois aujourd’hui que s’étonner, à ce stade de la procédure, d’une telle mesure totalement injustifiée.
Alors même qu’un instructeur vient d’être désigné pour permettre à la Commission de déterminer ensuite les responsabilités des différents protagonistes et qu’une enquête judiciaire diligentée par le parquet d’Ajaccio est toujours en cours, cette « mesure conservatoire » s’apparente d’ores et déjà comme une sanction définitive puisque la rencontre AC AJACCIO / USL DUNKERQUE fixée le 2 septembre se jouera à huis clos.
L’AC AJACCIO ne peut que regretter cette situation dans la mesure où, dans le même temps, la Commission n’a pris aucune mesure conservatoire à l’encontre des GIRONDINS DE BORDEAUX alors même que, malgré une interdiction de déplacement de ses supporters par arrêté préfectoral, l’un de ses groupes ultras a violé cette interdiction en s’introduisant au stade par une action préméditée et concertée ce qui n’a pas permis au club recevant d’organiser, comme il l’aurait fait habituellement, la séparation et la sécurisation des groupes de supporters. Cette différence de traitement est d’autant plus inexplicable que le groupe de supporters Ultrasmarine a revendiqué et assumé cette action, entendant lui donner une « dimension politique » laissant ainsi clairement planer le risque d’une réitération de ce type d’actions. »
Photo Johnny Fidelin/Icon Sport
