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Bordeaux – David Guion : « On ne peut évidemment pas être satisfaits de la place où l’on est »

Stian Gregersen pourrait peut-être enfin faire son retour en Ligue 2 après son entorse de la cheville ! Une option supplémentaire qui pourrait être importante pour David Guion et pour l’assurance des Girondins de Bordeaux, qui ont démarré la saison en demi-teinte, sans prestation réellement aboutie et avec seulement un but marqué, sur penalty. Avant de recevoir le leader Amiens, le coach du FCGB est tout de même très satisfait du jeune Biumla, qui a fait ses débuts dans la charnière centrale pour remplacer Marcelin après sa blessure.

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« Quand j’ai vu le travail de Manu (Biumla), je n’ai pas hésité. Déjà la saison dernière, cette année aussi. Son match à Ajaccio était intéressant, j’ai trouvé qu’il s’était libéré davantage au fur et à mesure de la partie. Il a eu un ou deux passages difficiles mais c’est logique. J’ai trouvé qu’il s’est très très bien entendu avec Yoann (Barbet). Les jeunes font totalement partie du groupe. Ils vont tous avoir leur chance, j’en suis convaincu, ils joueront. Il ne faut pas non plus comparer avec l’année dernière, parce que c’était exceptionnel. Le contexte a fait que les jeunes étaient imposés d’entrée, ça nous a permis ensuite de les faire progresser évidemment mais c’est très rare que ça se passe comme ça. »

« Pour l’instant, on ne peut évidemment pas être satisfaits de la place où l’on est. C’est clair. Je ne change pas dans mon discours : on est dans la construction d’un nouveau projet de jeu, c’est à dire qu’on veut plus de maîtrise collective et technique, pour se créer plus d’occasions et de buts. On avait vu des choses sur les matchs amicaux, c’est un projet qui est très long et difficile à mettre en place mais j’avais trouvé que dans la zone de finition on était beaucoup plus disponibles et relâchés. Sur les trois matchs de la Ligue 2, on sent nos attaquants plus tendus. C’est dû à la pression de la compétition, à l’engagement de l’adversité et il faut que les garçons se libèrent davantage en compétition de façon à trouver le geste juste. Ce n’est pas que l’affaire d’Aliou (Badji) et de Vipi (Vipotnik). C’est celle de tout le monde. Aujourd’hui, on voit bien qu’on est capables de bien remonter le ballon, à deux contre deux, à trois… On a vu que Pedro et Gaëtan avaient une connexion intéressante, on a su mettre les latéraux dans les bons espaces… Là, c’est tout le travail de gestuelle et de finition que l’on doit travailler individuellement à l’entraînement. »

Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

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