Acteur surprise de l’été venu pour sauver le club historiquement détenu par sa famille et dont il affirme être supporter, Romain Peugeot était arrivé pour tenter de racheter le FC Sochaux Montbéliard avec l’un des rares projets concrets pour l’institution reléguée par la DNCG en National. Depuis, le conciliateur du Comité Olympique (CNOSF) et le Tribunal Administratif de Paris ont tour à tour donné un avis négatif sur un potentiel maintien en Ligue 2 et rejeté les recours des Lionceaux, qui n’ont plus beaucoup d’espoir de survivre en National et pourraient prochainement déposer le bilan. Romain Peugeot s’est exprimé sur le site de L’Équipe, où il affirme avoir tout tenté mais ne plus avoir les clés en main pour préserver le club d’une descente aux enfers.
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« J’ai la sensation d’avoir fait le maximum pour sauver le club… Mais à partir du moment où le Tribunal administratif a rendu sa décision, l’accord de vente que j’avais signé avec Nenking pour 1 € est devenu caduc. D’un point de vue juridique, je ne suis donc plus en capacité de prendre des décisions pour le club. Par ailleurs, aujourd’hui, le FCSM présente une masse salariale digne d’un club de L1, avec 130 fiches de paie. Un club de National doit présenter 50 fiches de paie maximum. Donc, il faudrait effectuer un plan social qui coûterait environ 1,35 M€. Je ne me vois pas solliciter des investisseurs et des collectivités pour financer un tel plan […]. Je souhaite que Nenking prenne ses responsabilités et trouve des solutions pour éviter la catastrophe que représenterait le dépôt de bilan. De mon côté, je continuerai à suivre d’un œil attentif la situation du club, dont je reste évidemment un inconditionnel. »
Source : lequipe.fr
