Championnat

Bastia – Claude Ferrandi : « L’accomplissement, c’est quand le club aura retrouvé la place qu’il doit retrouver : l’élite »

A l’aube d’une nouvelle saison de Ligue 2 et après la très belle 4e place de la saison dernière, le président du SC Bastia, Claude Ferrandi, s’est confié sur de nombreux sujets lors d’un long entretien auprès du site officiel du Sporting.

A lire aussi >> Officiel – Loup-Diwan Guého quitte le Paris FC et signe à Bastia

La blessure de Dumé Guidi

« Cela fait partie des coups durs, il faut toujours s’attendre au pire mais ça arrive sur le dernier match de préparation. Dumé fait partie des symboles du SC Bastia. Le coup dur est pour lui, on pense à lui pour le soutenir, et c’est un coup dur sportivement car on comptait sur sa qualité et son expérience, cela fera un manque. Le recrutement ? On était déjà à la recherche d’un profil pour compléter la défense. On ne se précipite pas car l’urgence ne doit pas nous dicter. On doit faire venir les profils que l’on désire. »

Le budget du club

« On sera entre 11 et 11,5 millions d’euros de budget cette saison dans notre prévisionnel. Présenter un budget sain et bouclé fait partie de nos ambitions. On a eu une validation de la DNCG sans mesure restrictive pour la deuxième saison consécutive. C’est positif pour le club, mais cela ne se fait pas sans effort. Toutes les décisions peuvent être prises sans se poser de questions. On ne présage d’aucune vente à venir, c’était très important. Je veux avancer convenablement, je ne veux pas que le Sporting se brûle les ailes. J’espère faire les choses bien, je les fais avec conviction. On a fait une proposition de 3 millions d’euros à l’OL pour Abdoulaye Ndiaye (parti à Troyes, ndlr), cela prouve qu’on a des bases solides qui nous permettent d’envisager des choses. On ne peut pas faire tout ce que l’on veut, mais on peut tenter des coups sur des choses qui valent le coup. »

Le chemin accompli

« Je n’ai jamais dit que j’étais fier (sourire). On ne peut être fier que d’un travail accompli. Aujourd’hui, le travail n’est pas accompli. L’accomplissement, c’est quand le club aura retrouvé la place qu’il doit retrouver : l’élite. Le club doit se doter d’infrastructures adéquates pour être indépendant dans son fonctionnement. Si on atteint cela, là on pourra être fiers. Quand on aura l’élite, les bâtiments et l’organisation nécessaire, là on pourra être fier. Je suis fier d’être président du Sporting en revanche. L’évolution du club ? L’objectif était d’abord de retrouver le monde professionnel. En parallèle, on a essayé de bâtir des choses. Il y a beaucoup d’embûches, des choses viennent contrarier nos plans, cela fait partie de la vie. Souvent, ce qu’on a prévu est contrarié par un élément extérieur auquel on doit faire face. Soit on le contourne, soit on l’affronte. Et on l’affronte ! Est-on dans les temps de passage ? Je pense que oui. »

Photo Dave Winter/Icon Sport

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *