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ESTAC – Aymeric Magne : « Il faut prendre le temps pour voir l’effectif fonctionner »

« L’objectif c’est le haut de tableau de Ligue 2. C’est d’essayer de construire un effectif qui permet de jouer le haut de tableau avec des joueurs qui s’impliquent dans le projet du club ». Le président de Troyes assume le statut de son équipe attendue parmi les bonnes écuries de Ligue 2, sans ambitionner pour autant un retour immédiat en Ligue 1. L’ESTAC peut tout de même se féliciter d’avoir su recruter des joueurs intéressants cet été et Aymeric Magne a confié à demi-mot que le club serait patient avec ses nouveaux éléments comme il l’est déjà avec Patrick Kisnorbo après la relégation.

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« On veut être dans le haut de tableau, mais il faut être réaliste. Jean-Marc Furlan a dit qu’on était dans une Ligue 1 bis, il y a plus de dix clubs qui ont passé du temps en Ligue 1 dans les dernières années. Le fait de passer à 18 pour la Ligue 1 fait que la Ligue 2 se renforce énormément. On est sur un gros changement au niveau de l’effectif. Il faut prendre le temps pour le voir fonctionner. Dans les erreurs qu’on a pu faire la saison passée, c’est d’avoir fait trop de changements et ne pas avoir été patients. Là, on change beaucoup l’effectif et ça va prendre un peu de temps avant que les nouveaux joueurs s’intègrent. Cela ne va pas se faire en deux matchs. Par contre on veut avoir une équipe compétitive en capacité de monter le plus vite possible en Ligue 1, avec pour objectif d’être 70% du temps en Ligue 1, 30% en Ligue 2.  »

« On a trois joueurs de chez nous qui vont jouer en Premier League cette année, ce qui est quelque chose d’exceptionnel. Par le passé il n’y en a eu qu’un, c’était Mbeumo. Le projet qu’on présente aux joueurs est important. Certaines des recrues étaient sollicitées par des clubs en Ligue 1 ou en Premier League […] ! Rome ne s’est pas faite en un jour, plein de choses positives pour le club vont être annoncées notamment en septembre sur le lieu de vie, en trois ans on va potentiellement valider un projet qui va changer le club. C’est extrêmement rapide. »

Photo Johnny Fidelin/Icon Sport

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