Malgré un accord trouvé en milieu de semaine avec l’actionnaire principal du FC Sochaux-Montbéliard, le groupe Nenking, Romain Peugeot, candidat au rachat du club, risque de se retrouver bien seul lundi après-midi pour défendre son dossier devant le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif français), dernière étape pour tenter de réintégrer les Lionceaux à la Ligue 2 après leur rétrogradation administrative. Le FCSM doit apporter 12 millions d’euros pour assurer sa participation au championnat tout au long de la saison. Un accord prévoyait un versement de 8 millions de la part de Romain Peugeot et ses partenaires, ainsi que 4 millions de la part de Nenking… Visiblement, Nenking ne paiera pas.
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Dans la nuit de samedi à dimanche, le sénateur du Terroire de Belfort, Cédric Perrin (Les Républicains), accessoirement vice-président de la commission des Affaires Étrangères, a annoncé de bien mauvaise nouvelles : « Malgré les promesses faites, Nenking et Zhong refusent de mettre les 4 M€ promis ! Une trahison de plus. Les vrais responsables sont en Chine : intouchables. Souhaitons que le plan B de Romain Peugeot fonctionne […] L’actionnaire à fait signer ses messagers … et trahi tout le monde une seconde fois »
@FCSM_officiel C’est malheureusement une très mauvaise nouvelle Malgré les promesses faites, Nenking et Zhong refusent de mettre les 4 M€ promis ! Une trahison de plus. Les vrais responsables sont en Chine : intouchables. Souhaitons que le plan B de Romain Peugeot fonctionne 🤞 pic.twitter.com/EZfyL7UiX3
— Cédric Perrin (@cperrin90) July 29, 2023
Photo © Radio France – Nicolas Wilhelm
Quelle pitié ces chinois , à quoi servent toutes les instances du football ?
Tiens, ça change de speaker au micro politique ... Coucou l'Elysee et son porte-voix local Pascot, y-a plus personne en ligne ? Pour Polmich ci-dessus : le problème c'est pas les chinois, c'est le système ultra-libéral qui leur a ouvert toutes grandes les frontières pour venir faire tout et n'importe quoi sur notre sol. Alors, bien sûr, c'était plus facile de remettre les clés à de soit-disant investisseurs "millionnaires" - dont on comprend finalement qu'ils sont fauchés comme les blés - plutôt que de bâtir un projet responsable comme l'ont fait Strasbourg et Bastia. Espérons que la leçon sera retenue ; quand aux politicards qui ont cherché à se faire mousser sur ce dossier, cachez-vous !