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Sochaux – L’association « Sociochaux » se démène, le temps presse pour un éventuel repreneur…

L’avenir de Sochaux s’assombrit malheureusement jour après jour. Alors que Nenking, par la voix de Frenkie Yau, a annoncé mettre en vente le club à hauteur de 12 millions d’euros, le délai très court laissé par les actionnaires chinois laisse peu de temps aux groupes intéressés pour se positionner. Selon L’Est Républicain, la piste la plus avancée vers un rachat a été abandonnée ce mardi, deux jours avant le nouveau passage prévu devant la DNCG qui devrait valider le dépôt de bilan, Nenking ne comptant pas redémarrer en N1. Pour espérer sauver sa place en Ligue 2, le FCSM n’a d’autre choix que de saisir le CNOSF avant la fin de semaine. Mais pour cela, encore faut-il avoir des fonds à présenter pour repartir dans le monde pro…

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Romain Peugeot, arrière petit-fils du fondateur du club, a lancé un contre-la-montre pour tenter de rassembler des investisseurs mais le timing paraît serré… De son côté, l’assocation « Sociochaux » a tenu son AG récemment, relate France Bleu Belfort Montbéliard. En cas de dépôt de bilan, le modèle de la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) serait envisagé pour relancer le club en N3, à l’image de Bastia par le passé. Dans ce cas de figure, une levée de fonds avec des dons de minimum 50€ serait réalisée, et chaque donateur aurait ainsi une voix au futur CA. Quel que soit l’avenir de Sochaux, les supporters mobilisés autour de « Sociochaux » demandent une entrée au futur Conseil d’Administration du FCSM afin d’être tenus informés de l’état des finances, et de ne plus être mis devant le fait accompli, comme cet été… Un déficit énorme et caché par la direction, qui précipite aujourd’hui ce monument du foot français au bord du gouffre.

Vos commentaires :

  1. Fortuna D.

    Autant dire que c'est mort ! Nous sommes dans "le monde d'après voulu par Davos et les mondialistes .... On repart à zéro et il faudra cette fois compter avec les forces et compétences locales et non plus ces capitaux et investisseurs venus de nulle part grâce, ou à cause, de la libéralisation à tous crins ; ça fait mal aux yeux mais c'est la seule voie possible.

    1 réponse

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