Actualités

Jocelyn Angloma, sélectionneur de la Guadeloupe : « On fait le forcing avec Grenoble, j’espère que ça va marcher »

La nuit prochaine, la Guadeloupe défiera le Canada pour son premier match de la phase finale de la Gold Cup 2023. Avec ou sans Jordan Tell et Matthias Phaëton ? Les deux attaquants de Grenoble ne sont pas certains d’être alignés, leur club ayant demandé leur retour après les barrages pour préparer la saison.. Interrogé par Ouest-France, le sélectionneur de l’équipe d’Outre-Mer, Jocelyn Angloma, espère pouvoir conserver les deux joueurs mais n’ignore pas que le règlement est du côté du club de Ligue 2.

À lire aussi >> Grenoble – Marama Vahirua devient l’adjoint de Vincent Hognon !

À lire aussi >> Officiel – Mercato : Grenoble annonce deux recrues !

« C’est notre situation qui veut ça. On n’est pas affiliés à la Fifa, mais à la Concacaf, par le biais de la Fédération française de football. On ne peut pas appeler des joueurs et se dire qu’on les aura jusqu’à la fin. C’est ce qui nous arrive actuellement avec Grenoble. Dans un premier temps, le club a fait un grand pas en nous fournissant ses joueurs. Maintenant, il les rappelle parce que le club va en avoir besoin pour la saison. Il faut qu’ils soient frais. C’est toujours délicat pour nous. Parce que ce sont des joueurs qui ont envie de disputer cette belle compétition, mais c’est aussi pénalisant pour nous. Ça avait déjà été le cas la dernière fois. Ils (ndlr, Tell et Phaëtaon) sont toujours là. On fait le forcing avec Grenoble, j’espère que ça va marcher. Eux aussi ont envie de rester. En même temps, on n’a pas envie qu’ils prennent des risques dans leur carrière. D’où la difficulté des discussions avec les clubs pros. C’est Grenoble aujourd’hui, comme ça peut être un autre club. »

Ancien international avec les équipe de France et de Guadeloupe, Jocelyn Angloma, sélectionneur depuis 2017, est confronté à cette situation avec les clubs pros régulièrement : « Beaucoup d’efforts ont été faits ces derniers jours, notamment de la part de nos députés, du président de la région, de la Ligue. Mais c’est compliqué. Depuis 2007, on lutte pour que ça évolue, mais on n’y arrive toujours pas. Parce qu’on n’a pas ce statut qui nous permet d’appeler nos joueurs quand on veut. On est une région, pas un État. On est obligé de faire avec. C’est au bon vouloir des clubs […] Il y a des discussions qui se font. On n’a pas notre autonomie, comme l’ont la Nouvelle-Calédonie ou Tahiti (reconnus par la Fifa), qui peuvent jouer la Coupe du monde. »

Crédit Photo ©Icon Sport

Vos commentaires :

  1. alyveli

    Suis interressé, suis tout près...

    1 réponse

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *