Engagé dans un nouvel été de procédures devant les instances, Bordeaux est convoqué ce vendredi par le CNOSF (Comité national et olympique du sport français) dans l’affaire du match perdu sur tapis vert contre Rodez lors de la 38e journée de Ligue 2. Une sanction que contestent les Girondins, au même titre que le point de pénalité donné pour débuter la saison 2023-2024, et des deux matchs ferme de fermeture de la tribune Sud (+2 avec sursis). Selon les informations de L’Équipe, les dirigeants bordelais veulent faire valoir deux arguments auprès de l’instance. Dans un premier temps, le FCGB se demande pourquoi le point de pénalité ne s’applique pas pour la saison 2022-2023, au lieu de la prochaine.
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Dans un second temps, Bordeaux va dénoncer un « traitement différencié » avec le FC Metz, qui avait écopé d’un match de suspension de son stade à huis clos et sans retrait de points lors du match contre Guingamp (3-6) qui avait été interrompu avant de reprendre après l’intrusion sur la pelouse d’un supporter envers l’arbitre. « Certes, le supporter messin n’avait pas atteint l’arbitre, mais il y allait clairement pour en découdre », prêchent les Girondins selon L’Équipe. Le CNOSF rendra un avis consultatif sur cette affaire, sans doute en début de semaine prochaine. La LFP sera libre de suivre ou pas cet avis. Si Bordeaux n’est pas satisfait de la conciliation, il sera ensuite possible de saisir la commission d’appel de la FFF, voire de saisir le tribunal administratif.
Photo Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport
