Le 2 juin dernier, la 38e et dernière journée de Ligue 2 basculait à Bordeaux, alors qu’un supporter des Girondins pénétrait illégalement sur la pelouse pour bousculer des joueurs de Rodez, qui venaient de marquer un but crucial dans leur lutte pour le maintien. La ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques et ancienne tenniswoman professionnelle, Amélie Oudéa-Castéra a accordé une interview au journal Sud Ouest pendant son passage à Bordeaux. Elle y affirme que la sanction de la LFP à l’encontre du FCGB est certes dure, mais nécessaire pour dissuader au maximum les individus qui voudraient reproduire de tels actes.
À lire aussi >> Aimé Jacquet : « Le FC Annecy mérite sa place en Ligue 2 par ses performances sportives »
À lire aussi >> Ligue 2 – « On ne touche pas à un joueur » : la réaction du président de la commission de discipline
« De mon point de vue, une étape inacceptable a été franchie : s’attaquer à un joueur, qui plus est au buteur. Quelle que soit la gravité des séquelles, ce cap franchi est inacceptable. La Commission de discipline est dans son rôle de porter le message fort, au nom de la LFP, que ces choses-là ne peuvent en aucun cas se reproduire. »
À lire aussi >> EN VIDÉO – Bordeaux-Rodez, Tops/Flops, équipe-type de Ligue 2… on fait le bilan de la saison !
«La réaction a été à l’unisson de beaucoup d’acteurs : être choqué par cette agression d’un joueur, car c’est une agression, accompagnée d’une insulte à l’équité sportive car il venait de marquer. J’ai conscience aussi que c’est un moment difficile, compliqué, douloureux pour les Girondins qui sont un magnifique club, qui ont une histoire prestigieuse. Il y a une volonté de fermeté de la LFP. Je me suis exprimée sur ces sujets : pour la violence dans nos stades, c’est tolérance zéro. Je dis ça tout en étant promotrice de la qualité du dialogue avec les supporters. »
Source : sudouest.fr
Photo Anthony Dibon/Icon Sport