Dernière journée à fort enjeu en Ligue 2, en haut comme en bas de tableau ! Alors que Laval s’offre une balle de maintien grâce à son dernier succès contre le Nîmes Olympique (2-0), les fans se heurtent à quelques soucis de logistique (une pénurie de chauffeurs de bus) pour partir à Amiens vivre la dernière rencontre qui pourrait leur permettre de se sauver. Le Stade Francis-Le-Basser pourrait être utilisé pour former une fan-zone et permettre à des milliers de supporters incapables de faire le déplacement en Picardie de voir la rencontre et de vibrer ensemble. Olivier Frapolli, invité sur France Bleu Mayenne, espère que le parcage sera bien garni tout de même, après avoir su raviver l’espoir chez tout un peuple.
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« Cela m’est arrivé de douter, après le match contre Rodez. Le dimanche, je me suis vraiment posé la question. Ma famille, le président et certains joueurs m’ont aidé… Ce sont des discussions. Moi je suis comme les joueurs : un être humain. On est hyper impactés par les résultats aussi et à un moment donné on se dit « qu’est-ce que je vais pouvoir faire de plus, de différent » ? Le dimanche j’ai eu ces discussions, ces échanges et le lundi matin j’étais reparti avec un plan de jeu très précis pour jouer Sochaux. Une configuration qu’on n’avait pas vue jusqu’à présent. »
« Je pense que cette victoire contre Sochaux a été un déclic. On a changé d’animation pour provoquer ça, et évidemment je ne remercierai jamais assez notre public. Parce que plus que le nombre, c’est la ferveur qu’il y a autour de l’équipe qui est importante. Je pense que les joueurs se sentent galvanisés, poussés, il y a une force, une synergie incroyable ! Vraiment, on le ressent. C’est pour ça qu’il faudra un maximum de Mayennais à Amiens pour se sentir à la maison. »
Source : francebleu.fr
Photo Eddy Lemaistre/Icon Sport