Avec trois points d’avance sur Metz, Bordeaux (2e) peut faire un très grand pas vers la Ligue 1 ce vendredi (20h45) en cas de victoire sur la pelouse d’Annecy, qui lutte pour le maintien de son côté. Avant cette rencontre importante de la 37e journée de Ligue 2, l’entraîneur David Guion s’est exprimé en conférence de presse et se méfie de ce prochain adversaire.
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« Évidemment que ce match pour nous est une finale. On sait qu’on va disputer un match décisif. J’ai senti les garçons concentrés, à l’image de la semaine précédente. On était dans le même état d’esprit. On a quand même eu une journée de travail en moins, il a fallu condenser sur quatre séances ce qu’on avait envie de faire. La meilleure solution dans ces conditions-là, c’est le travail. Nous, le staff, on a envie de mettre plein de choses et c’est clair que la semaine est trop courte pour nous ! On essaye d’aller à l’essentiel, j’ai senti les joueurs dans l’écoute, dans l’adhésion. »
« Il n’y a pas de peur, mais il y a de la vigilance. On se doit de l’être, parce qu’il y a un adversaire. On est dans cet état d’esprit-là, c’est ce match-là qui va donner du sens à toute notre saison, qu’on soit bien d’accord ! Tout ce qu’on a fait cette saison, c’est pour jouer ce match-là. Il y a une grande envie de le jouer, de le gagner, une grande détermination. On l’attendait, ce match-là ! Si cet été je vous avait dit qu’on allait jouer ce match pour la montée, vous m’auriez pris pour un fou. Vu d’où on part… Aujourd’hui, on y est. Il y a une énorme détermination, une énorme envie de le jouer, le gagner. On sait qu’on est portés, qu’on va représenter notre club et institution mais aussi qu’on est soutenus par toute une ville, toute la Gironde, toute la région… ça donne un grand sens à cette rencontre. »
David Guion a-t-il un œil sur le potentiel titre de champion de France de Ligue 2, depuis les deux défaites du HAC ? « Moi, je vois un leader qui vient de perdre deux fois de suite contre des équipes en difficulté au classement, qui jouent leur maintien. C’est pour ça que je parle de vigilance, on est dans le même cas de figure. On va aller jouer une équipe qui va vendre très chèrement sa peau, qui plus est chez elle devant 12 000 spectateurs ! On sait combien c’est difficile. Arrivés à ce moment-là de la saison, ce n’est pas le 2e contre le 14e ou 15e, ce sont des matchs de coupe ! On en revient à cet esprit de finale, on est dans cette configuration-là. »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
