Il serait facile pour Dijon et son entraîneur Pascal Dupraz de s’enflammer après une victoire dans un tel scénario au Nîmes Olympique (1-2), après avoir été mené au score ! Avec ces trois points, le DFCO reste invaincu en sept journées et sort enfin de la zone de relégation au terme de la 36e journée de Ligue 2, tout en envoyant officiellement les Crocos en National. Mais avant d’encenser la deuxième mi-temps spectaculaire et ce renversement de situation de la part de ses protégés, le coach dijonnais a tenu à rendre hommage à plusieurs personnes.
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« Je vais commencer par dire que notre club, tous les joueurs, le staff et les administratifs, se doivent de garder de la mesure parce que le papa de Senou Coulibaly (défenseur du DFCO) est décédé. Nos pensées vont vers lui, nous voulons simplement lui dire que nous le soutenons. Le football, c’est magique, c’est notre passion, mais notre devoir au moment où je parle c’est de l’accompagner. Comble de l’ironie, je devais le faire rentrer, je ne l’ai pas fait. Il faut qu’il sache que nous sommes tous avec lui, je parle au nom du club puisque ce sont les mots que le président à prononcés dans les vestiaires. Ensuite, il est de bon ton de souligner la vaillance de Nîmes, relégué aujourd’hui. Pour tout ce qu’ils ont accompli, le coach, son staff et les joueurs. C’est une équipe valeureuse, qui a du talent et qui connaît, comme nous l’avons tous connu ou presque, les affres de la relégation. On a une pensée pour eux, et puis en ce qui nous concerne j’espère qu’on ne va pas les accompagner parce qu’il reste encore beaucoup de travail, beaucoup de chemin à effectuer.
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« C’était le 7e épisode de notre histoire, elle est toute personnelle, elle nous concerne tous. On a conservé une chance de nous maintenir et nous avons encore la possibilité d’être relégués, je ne l’espère pas ! Il ne faut pas crier victoire trop vite mais mesurons cette chance que l’on s’est octroyé parce que l’ensemble des joueurs du groupe se comporte magistralement depuis maintenant sept semaines. Nous avons été en difficulté aujourd’hui, certains n’étaient pas dedans… Était-ce le déplacement ? Le fait qu’il faisait chaud à l’hôtel ? On ne va pas se chercher d’excuse, je crois qu’on s’est un tantinet laissés aller. Tout ceci a sonné comme un avertissement, certes sans frais. »
Photo Vincent Poyer/Icon Sport
