Championnat

L’après-Rodez, ses projets, ses inspirations… Entretien ML2 avec Laurent Peyrelade

Le 8 novembre 2022, le Rodez Aveyron Football mettait un terme à sa collaboration avec l’entraîneur Laurent Peyrelade qui dirigeait l’équipe première depuis sept ans et demi. Alors 18e de Ligue 2, le club avait fait le choix du choc psychologique . Un peu plus de six mois, plus tard, le coach est prêt à repartir au combat et se confie à MaLigue2 sur ces derniers mois récents et ceux à venir.

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ML2 : Bonjour Laurent Peyrelade, après cette fin d’aventure à Rodez, les batteries sont-elles rechargées ? Quels sont vos projets pour la saison prochaine ?

Laurent Peyrelade : Les batteries sont rechargées. Pour tout vous dire, l’entraînement me manque, la compétition me manque. Les deux premiers mois, je n’avais pas forcément très envie de regarder du foot, un peu comme beaucoup d’entraîneurs qui se font virer. Mais là, ça commence sérieusement à me manquer : j’ai envie de faire d’aller sur le terrain. Quand je vois les autres le faire, ça me donne très très envie. Maintenant, j’attends que mon téléphone sonne.

Très peu de temps après votre départ de Rodez, on avait parlé de vous au club du Mans (N1). La presse locale avait même évoqué un accord. Que s’est-il passé ?

LP : Il s’est passé qu’on a discuté, tout simplement. Mais il faut de l’énergie pour faire ce métier là. Il faut être très dynamique, encore plus quand on prend un club en cours de saison. les discussions ont entamé le lendemain de mon licenciement, que je n’avais pas forcément prévu. Il faut être honnête avec l’énergie qu’on a, il ne faut pas mentir aux gens. Ils avaient aussi plusieurs profils (ndlr, Réginald Ray a décroché le poste). Si ça avait été plus tard, ça aurait été quelque chose d’envisageable mais là… C’était tôt. C’était compliqué de leur mentir encore plus à eux (ndlr, Laurent Peyrelade a passé quatre saisons au mans en tant que joueur et plusieurs années au sein du staff technique). Ce n’était pas le bon moment, pas le bon timing : c’est dommage.

En fin de saison dernière, après un maintien durement acquis, vous aviez expliqué que vous aviez « dépensé beaucoup d’énergie ». Vous aviez pris quelques jours de réflexion avant de rempiler pour la saison 2022-2023. Regrettez-vous cette décision ?

LP : Non. Je n’aurais peut-être pas dû le dire ; c’est différent (rires). Le problème dans le foot c’est que quand on dit la vérité, ce n’est souvent pas très bien perçu. Des fois, il vaut pieux faire de la diplomatie : j’ai passé l’âge de le faire. Ça ne me correspond pas. C’était une saison éprouvant l’an dernier, bien sûr, mais c’était surtout dans le fonctionnement qu’on devait modifier des choses et qu’on devait progresser. Est-ce que j’aurais dû le dire à mon président (ndlr, Pierre-Olivier Murat) ou à mes dirigeants ? Peut-être pas.

Le RAF avait évoqué une décision à «contre-amour » lors de votre licenciement. Aviez-vous compris, accepté cette décision ?

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