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Ligue 2 – Bordeaux-Metz : qui a le plus d’atouts pour monter en Ligue 1 ?

Avec une équipe du HAC au rythme toujours aussi impressionnant en tête du classement, le deuxième ticket vers la Ligue 1 se jouera cette saison entre Bordeaux (2e, 65 pts) et Metz (3e, 62 pts). Au regard de la saison de ces deux formations, nous avons essayé de dresser la liste des atouts de chacun dans cette lutte qui sera passionnante jusqu’au bout afin de quitter la Ligue 2 par le haut.

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L’attaque : avantage Metz

Avec 7 buts marqués sur ses 4 derniers matchs, Georges Mikautadze termine en trombe la saison. Même dans un jour moins bien comme à Niort, le FC Metz peut compter sur son buteur Géorgien pour faire la différence. Un atout de taille au moment d’aborder la dernière ligne droite du championnat. Sans oublier ceux qui l’entourent et qui savent aussi débloquer les matchs comme Jallow ou Maziz. Néanmoins, Bordeaux n’a pas à rougir non plus dans ce secteur avec un Josh Maja en fer de lance. Mais le Nigérian n’a pas le même profil de pouvoir faire la diff’ à lui seul, et a besoin d’un collectif inspiré autour de lui pour combiner et être à la finition. Derrière, Davitashvili monte en puissance, tandis que les Bakwa, Badji ou Pitu doivent gagner en efficacité.

La défense : avantage Bordeaux

Avec la paire Sanganté-Lloris, le duo Gregersen-Barbet est sans doute ce qui se fait de mieux en Ligue 2 cette saison. La charnière centrale des Girondins est redoutable et très complémentaire. Sa robustesse a encore été démontée contre Caen (1-0), où Bordeaux a parfois souffert sans jamais céder avec plusieurs interventions impériales du Norvégien notamment. Sur les côtés, Vital Nsimba fait là aussi partie de l’élite de la L2 à son poste. C’est logiquement un peu plus délicat à droite avec Bokélé replacé latéral. Au niveau des gardiens, Oukidja et Poussin doivent tous les deux faire attention sur les sorties aériennes et hors de leur surface. Sur leurs lignes, les deux portiers restent solides. Du côté des Grenats, la défense-type Kouao-Traoré-Candé-Udol a mis du temps à être mise en place, et tourne plutôt bien désormais, même si elle dégage un peu moins de sérénité que celle de Bordeaux.

La dynamique : avantage Bordeaux

Alors certes, le FC Metz est invaincu depuis 21 rencontres désormais. Mais les Grenats n’ont plus leur destin entre les mains et doivent compter sur un faux-pas des Girondins, tout en maintenant cette bonne spirale en réalisant un sans-faute. Pas simple. Le match nul contre le Paris FC (1-1) à domicile a montré que le club lorrain n’avait pas beaucoup de marge. En face, Bordeaux reste sur six victoires lors de ses sept derniers matchs avec une défaite… concédée à Metz. Sur ces six succès, le FCGB n’a pas concédé le moindre but ! De quoi donner une énorme confiance au moment d’aborder cette dernière ligne droite. Question dynamique, Bordeaux sait également qu’il dispose d’un petit joker d’un match nul pour conserver sa deuxième place quoi qu’il arrive. Toujours bénéfique en cas de gestion d’un match chaud et d’un score serré.

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Le calendrier : égalité

Sur le papier, le FC Metz dispose de matchs contre des adversaires qui n’ont plus d’enjeux (Grenoble, Guingamp, Sochaux, Bastia). Sur ce point-là, les Grenats sont donc un peu mieux lotis que des Girondins qui vont affronter deux équipes luttant pour leur survie, des adversaires toujours difficiles à appréhender (QRM, Laval, Annecy, Rodez). Avec deux réceptions et deux déplacements chacun, il n’y a pas de différence à ce niveau-là. En revanche, Bordeaux a l’avantage de jouer en premier le samedi après-midi lors de la 35e et de la 36e journée, avant les deux derniers multiplex intégraux de la saison. Et cet atout permet aux Girondins de mettre une énorme pression sur les épaules messines en cas de succès. On l’a vu la semaine dernière : Metz a déjoué pendant une bonne partie du match sur la pelouse de la lanterne rouge Niort avant de finir par faire la différence dans la douleur (3-1). Dès le coup d’envoi, les Grenats savaient en effet que le moindre accroc à René-Gaillard serait sans doute fatal dans la lutte pour la montée. Une donnée importante à prendre en compte dans cette dernière ligne droite !

Photo by Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport

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