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Bordeaux – David Guion avant Grenoble : « Il faut prouver que Metz, ce n’était qu’un accident »

Sèchement battu à Metz (3-0), Bordeaux détient toujours sa deuxième place mais a vu la concurrence des Grenats se rapprocher. Un bon résultat lundi soir (20h45) en clôture de la 32e journée de Ligue 2 contre Grenoble sera donc indispensable aux Girondins pour se relancer. Avant cette rencontre, l’entraîneur David Guion s’est exprimé en conférence de presse sur différents sujets.

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« Clément Michelin sera forfait. Il a pris une frappe derrière la tête à l’entraînement et il a vu le neurologue, il est en protocole commotion. La défaite à Metz ? On a bien analysé le match, on a tous raté notre seconde période. J’étais convaincu à la pause qu’on allait faire un résultat et tenir. J’avais donné l’exemple de Grenoble à l’aller où on l’avait déjà fait. On a mis deux lignes de quatre et des paires sur les côtés pour contenir les ailes. A la perte de balle, il fallait savoir le garder le ballon, utiliser de la vitesse avec Dilane Bakwa. Mais sept minutes plus tard, il y a eu des dégâts. Je n’ai pas été entendu, ça a été une grosse déception de voir ces deux buts pris en 7 minutes. On a lâché mentalement sur ce début de seconde période. Après, c’était très difficile de surnager. On a raté une mi-temps mais on n’a pas perdu notre football non plus. Quand on connaît un moment difficile, il faut être en capacité de le passer ensemble. Il faut prouver que ce n’était qu’un accident. La revanche est sur nous-mêmes, on a déjà prouvé par le passé qu’on était fort dans l’adversité.

C’est un groupe avec lequel il faut être très exigeant. Je suis sans cesse derrière eux, en train de surveiller le moindre relâchement. On doit rester dans cette lignée-là. Le groupe progresse, il reste 7 échéances avec de la pression. Je me dois d’être derrière mes joueurs, la solution passera toujours par le jeu. Cette semaine, j’ai voulu casser la routine hebdomadaire car on avait 9 jours pour préparer Grenoble. Il y a encore beaucoup de travail, je veux qu’on reste dans cette mentalité-là. On a notre destin en mains. On a brûlé un joker à Metz, mais avec la jeunesse de notre effectif, l’équipe s’en sort bien. On a montré beaucoup de ressources dans l’adversité parce qu’on est attendus en tant que Girondins. Pour des joueurs qui découvrent la L2 pour la plupart, ils s’en sortent bien avec les cadres pour remettre en place.

Gaëtan Poussin ? Il s’en est voulu, il s’est excusé auprès du groupe

Jouer après les autres le lundi ? Admettons que les 4 équipes derrière ont gagné, il faudra gagner. Et si elles ont perdu ? Il faudra gagner aussi ! (sourire). On a notre destin en mains, si on gagne on n’a pas à s’occuper des autres. Grenoble ? C’est une équipe régulière, qui dégage de la force, de la solidarité, avec une des meilleurs défenses de la L2. Elle a de l’expérience avec Maubleu, Monfray, Benet… Ils ont beaucoup de vitesse devant, ils sont capables sur les transitions d’aller vite. Elle perd rarement le fil conducteur de son match, c’est très difficile à battre. A chaque fois que les adversaires viennent au Matmut, ils veulent faire le match de l’année, on ne s’attend pas à ce qu’ils soient démobilisés. Nous, on n’était pas les plus beaux après Bastia et on n’est pas les plus moches après Metz. Ce que je leur demande, c’est de se préparer du mieux possible, être le plus pro possible et rester dans ce qu’on sait faire pour aborder ces 7 échéances. Gaëtan Poussin ? Il s’en est voulu, il s’est excusé auprès du groupe. C’était une prise de décision malheureuse et c’était le premier très déçu. Il sortait d’un passage où on sentait qu’il avait pris de l’envergure, le sens des responsabilités. Il progresse bien et ça fera partie de sa progression pour ne pas que ça se renouvelle. »

Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport

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