Un événement a complètement bouleversé la physionomie du match de la 31e journée de Ligue 2 entre Metz et Bordeaux : le carton rouge et l’expulsion de Gaëtan Poussin pour une sortie complètement ratée sur Georges Mikautadze, qui filait au but ! Mais malgré un match joué pendant plus d’une mi-temps à 10 contre 11, la victoire n’était pas si évidente pour les Messins et leur entraîneur László Bölöni, qui estime que les visiteurs étaient tout à fait capables de garder leurs cages inviolées à ce stade, si ses propres joueurs n’avaient pas été inspirés.
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« Le carton rouge a mis un sacré coup sur la tête de l’adversaire. Mais à ce moment, j’aurais préféré que l’on marque le but et que l’on continue à 11 contre 11 ! C’était un petit sentiment comme ça, je ne savais pas encore comment les choses allaient se dérouler. Après, pour l’adversaire c’était sans doute plus difficile. Mais avec leur organisation et maturité, il fallait amener un petit peu plus que le carton rouge (pour marquer). Ce petit plus, ça a été les accélérations dans notre jeu. De temps en temps, en accélérant et en arrivant dans la zone, on les a mis en difficulté pour intervenir […]. Dans les 30 derniers mètres, on cherchait la solution… Il ne faut pas la chercher, il faut provoquer la solution. C’est comme ça qu’elle arrive .»
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« Lamine Camara est un joueur qui a plus de maturité que les jeunes joueurs de son âge. Quand j’ai pris un jeune portugais de 16 ans (Cristiano Ronaldo) dans mon groupe professionnel, je savais déjà beaucoup de choses sur lui. Il est resté avec moi grâce à cette maturité. Camara est un gentil garçon, un enfant très bien élevé. Mais quand il entre sur le terrain, tu sens autre chose. C’est vrai qu’on n’a joué qu’un match amical contre une petite équipe mais sur le terrain on a senti certaines choses. C’est pour ça que j’ai pris cette décision (de le titulariser). »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
