Débarqué cet été dans le Gard après une très belle saison en N2 qui a vu Versailles être promu et disputer une demi-finale de Coupe de France, Maël Durand De Gevigney fait son trou à Nîmes et sort du lot, faisant partie des quelques joueurs qui gardent la tête hors de l’eau malgré la mauvaise saison des Crocos en Ligue 2. Interviewé par Midi Libre, le défenseur central de 23 ans est apparu sans complexe au sein d’un effectif où la bonne humeur règne et qui recommence à croire sérieusement en un possible maintien. Comme nous pouvions nous en douter, son nom dissimule mal les lettres de noblesses de ses ancêtres, un petit fait qui n’est finalement pas si fréquent que ça désormais chez les footballeurs de haut niveau.
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« Je descends d’une famille noble du côté de mon père, depuis de nombreuses générations. Du temps d’Henri IV, je crois. Il y a eu des comtes Durand De Gevigney, et il y a un château de famille en Mayenne. Je n’en sais pas beaucoup plus. Mais, je préfère que l’on m’appelle Maël De Gevigney, c’est moins long ! »
Mais ce sang noble ne l’empêche pas d’être un dur à cuir sur le terrain et un défenseur autoritaire, quitte à provoquer quelques impolitesses… D’ailleurs, il est le 6e défenseur du championnat en termes d’interceptions (53) cette saison et le deuxième au nombre de dégagements (109). « C’est important de mettre de l’impact. Le duel entre le défenseur et l’attaquant, c’est une bataille psychologique, il faut répondre présent sur les premières interventions. Après, je prenais plus de cartons en N2 qu’en Ligue 2… J’aime prendre des risques, et il faut que j’arrive à rester concentré à 100% pendant 90 minutes. »
Source : Midi Libre.
Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport
