C’est un tout autre Saint-Étienne qu’en première moitié de saison qui va se mesurer au leader havrais ce samedi après-midi, dans le cadre de la 28e journée de Ligue 2 ! Laurent Batlles ne semble pas troublé outre mesure par le résultat sans appel du match aller (0-6 à Geoffroy-Guichard, avec trois cartons rouges pour l’ASSE) et n’aborde pas ce second affrontement avec une soif de revanche. Les journalistes en conférence de presse lui demande si, en cas d’absence de victoire au Stade Océane, le bilan du mois de mars serait plutôt moyen à ses yeux.
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« Je ne dirai pas que c’est un mois « moyen », parce qu’aller à Bordeaux et faire match nul… Après, on a l’impression que l’on perd deux points à domicile (contre Amiens), puis on va chez le leader invaincu depuis 25 matchs en espérant y prendre des points et remonter au classement. Il n’y a que trois matchs en mars, il faut jouer deux fois à l’extérieur chez deux gros du championnat, on verra ce qu’il va se passer samedi. Je ne suis pas devin, on verra de comment ça évoluera. Il restera dix matchs derrière et trente points à prendre. Aujourd’hui, on veut déjà se concentrer sur ce match face au Havre. »
« J’en ai déjà parlé, le match aller c’est du passé. Il s’est passé quelque chose d’irrationnel sur ce match-là, en espérant bien sûr que cela ne se reproduise pas mais il n’y a pas d’aspect de revanche. On a vraiment envie de continuer sur notre lancée, d’avancer dans ce championnat et de remonter tranquillement au classement. C’est ce qui nous incombe aujourd’hui. »
« Ce n’est pas évident de parler de point faible au sujet du Havre. Ils ont une grosse force mentale, le fait de ne pas perdre leur permet de pouvoir tout le temps remonter au score, même parfois sur des fins de matchs. C’est une équipe qui est très solide, qui a beaucoup de joueurs qui ont connu des montées, aussi des jeunes joueurs qui performent aujourd’hui… Vous savez, je l’ai vécu, quand on est à cette place-là, il y a aussi cette réussite qui fait que par moments vous prenez des points importants. Et ils le savent, eux. C’est à nous de faire un gros match là-bas pour prendre des points. »
«Au niveau du mental, les mois de février et de mars ont été très énergivores. Ils nous ont demandé beaucoup de force mentale et physique pour aller prendre tous ces points. Les joueurs ont été récompensés pour tous les efforts qu’ils ont fait. Sans vraiment récupérer, ce n’est pas évident. Maintenant, on a un mois de mars à terminer (avant la trêve) et il faut le terminer de la meilleure des façons. »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
